C’est à la fin de la nuit que la tempête se met à souffler par rafales courtes et puissantes. A 8 heures, je fais le point avec Stéphanie Combaret qui, en l’absence de Thierry Webley, assure la coordination de la direction de l’accueil des publics. Le parc n’a, naturellement, pas été ouvert au public ce matin, mais aucun incident significatif ne s’y est encore produit. La pluie tombe drue, les allées sont boueuses et des ravins profonds s’y creusent. Hélas ! Il faudra encore une fois mobiliser des moyens titanesques pour réparer tout cela.
A 8h30, bulletin météorologique. Les vents les plus forts ne souffleront sur l’Ile-de-France que plus tard, vers 10 heures. Il convient donc d’attendre.
9h30. On m’avertit qu’un érable a été dessouché, déraciné, près du bassin du miroir, dans le jardin du château. Nos jardiniers se rendent aussitôt sur place pour diagnostiquer les dégâts. L’érable ,d’un diamètre de 70 cm et âgé de près de 100 ans, sera débité dès demain.S’ajoute très rapidement à ce premier bilan un hêtre de la même taille. Géry Baron, jardinier, m’indique qu’il va, dès que le vent sera calmé, se rendre dans la zone des Matelots pour inspecter la situation.
12 heures. Je réunis Daniel Sancho, Joël Cottin, Alain Baraton, Géry Baron et Stéphanie Combaret pour faire le point. La tempête persiste et des avis de coup de vent étant annoncés pour l’après-midi, nous décidons de fermer le parc toute la journée. Le vent a déstabilisé plusieurs clôtures de chantiers qu’il convient de faire rétablir rapidement. Après un tour complet du domaine, nous constatons que près de trente arbres ont été touchés. Sur le Grand Canal, des dizaines d’oiseaux se sont rassemblés, des cygnes, des oies, des canards, des mouettes et des cormorans. Bruno Béranger m’appelle de Marly. Pas de dégâts graves apparemment sur ce domaine mais nous maintenons, là-aussi, le parc fermé, par précaution.
18 heures. Le parc a retrouvé son calme. La tempête est partie plus loin, les dégâts sont nombreux : branches arrachées, troncs renversés, installations de chantiers déstabilisées, sols ravinés. On est certes, et grâce au ciel, très loin de la catastrophe de 1999. Nos malheurs n’ont rien à voir avec ceux des habitants de la Charente et de la Vendée si durement éprouvés. Demain il faudra néanmoins que nos équipes redoublent d’énergie pour rétablir le parc et le jardin dans un état satisfaisant.
Les photographies présentées dans ce blog ont été réalisées par Françoise Sancho.
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