Avant même que le rapport commandé par le Président de la République à Felwine Sarr et Bénédicte Savoy sur les restitutions du patrimoine culturel africain ne soit remis au Chef de l’État, la presse s’en faisait déjà largement écho. La diffusion précipitée d’un rapport destiné à accompagner la réflexion de la puissance publique ne manque pas de surprendre par sa désinvolture. On ne peut que regretter le manque de confidentialité que cela traduit et cela, d’autant plus, que ledit rapport concerne un sujet sensible, comme l’ont montré, au cours des dernières années, les débats sur quelques restitutions à des États tiers engagées par la République française.
Le rapport étant bientôt accessible in extenso en librairie, chacun pourra s’en faire une idée et, tout d’abord, apprécier la qualité des mises en perspective historiques qu’il propose. Chacun pourra, surtout, se rendre compte que ce rapport constitue, plutôt, un véritable manifeste dont les attendus et les conclusions sont soutenus par la conviction préalable et les engagements de ses auteurs. La place qui y est donnée à la contradiction ou, au moins, au développement d’opinions réservées est extrêmement faible. La liste des personnalités consultées, aimablement désignées comme des « critical friends » exprime, de la même façon, le désir de soutenir un point de vue plutôt que de le nuancer.
Les conclusions du rapport sont radicales : les collections d’art africain conservées par les collections publiques françaises procèdent, pour l’essentiel, d’une situation de violence, la colonisation. C’est la raison pour laquelle leur possession est illégitime. La seule réponse à cette situation condamnable est la restitution pure et simple des œuvres concernées, sauf à pouvoir démontrer, pour celles acquises après 1960, qu’elles l’ont été dans des conditions respectueuses de la pleine liberté des deux parties. La mise en œuvre de telles recommandations aurait pour effet de vider les collections africaines des musées français et, en tout premier lieu, celles du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac où elles seraient remplacées par des copies ou des évocations virtuelles !
A Morlaix, je participe à une réunion publique de la campagne d'Emmanuel Macron. J'y parle, devant un auditoire, attentif et passionné, du projet culturel du candidat. Cela me permet aussi de prendre la mesure de la qualité et de la force de l'offre culturelle de cette sous-préfecture du Finistère, commune de 15.000 habitants environ, dans une agglomération communautaire qui en compte 35.000 et où se trouve le siège de l'un des grands quotidiens de l'Ouest, Le Télégramme, que beaucoup s'obstinent encore à dire "de Brest". Ce journal est très largement ouvert aux informations sur la vie culturelle et accomplit donc, à cet égard, une vraie mission d'intérêt général.
On ne peut être insensible aux enjeux de la prochaine désignation de celui ou de celle qui aura la responsabilité de diriger le Centre Pompidou au cours des prochaines années, le mandat de l'actuel président arrivant à son terme.
Faut-il d'ailleurs exclure que le Gouvernement fasse le choix de reconduire Alain Seban dans ses fonctions, pour trois années supplémentaires ? Son bilan est consistant et son autorité reconnue. Encore faudrait-il qu'on accepte de considérer que la stabilité des mandats à la tête des établissements culturels peut constituer pour ceux-ci une véritable chance, leur garantissant la possibilité de déployer des projets de long cours. C'est ainsi qu'il en va d'ailleurs souvent à l'étranger. Nick Serota n'est-il pas le patron de la Tate depuis 1988, alors que depuis cette date, le Centre Pompidou aura connu sept présidents ? Quant à Glenn Lowry, il dirige, sans que personne ne trouve à y redire, le MoMA depuis 20 ans.
Si toutefois le Gouvernement ne faisait pas ce choix-là, il conviendrait d’être attentif à ce que la nomination se porte sur une personnalité, un homme ou une femme – une seule a été présidente du Centre jusqu'à ce jour, Hélène Ahrweiler de 1989 à 1991 – dont l'expérience, le caractère, l'enthousiasme et la volonté seraient à la hauteur de ce qu'exige un établissement dont la création a bouleversé la donne culturelle de notre pays, et dont l'action a, depuis près de 40 ans, porté très haut et très loin la réputation de la France dans le monde et honoré le service public de la Culture. Cette maison mérite incontestablement qu'on la comprenne, qu'on la serve et, tout simplement, qu’on l'aime. Par ailleurs, il serait appréciable que le choix qui sera fait soit, non seulement, l'expression de considérations personnelles ou, ce qui serait moins glorieux, de considérations d’opportunités mais, qu’il exprime une véritable vision de cet établissement, de ses enjeux et de son avenir. C’est pour cette raison justement, qu’on aimerait aussi que la ministre en charge de la Culture joue dans le processus de nomination un rôle effectif. En droit, le président du Centre Pompidou est certes nommé par décret du Président de la République, mais c’est sur proposition du ministre de la Culture. Puisse-t-on, une nouvelle fois, ne pas constater que le ministère de la rue de Valois est mis hors-circuit, comme ce fut trop souvent le cas dans le passé, lointain mais aussi récent, ce qui finirait par faire douter de l’utilité même de son existence.
Ce premier avril, la scène nationale d’Albi, installée dans sa nouvelle architecture conçue par Dominique Perrault, présentera "La fin du monde est pour dimanche" de et avec François Morel, un des fameux Deschiens de Jérôme Deschamps. C’est ce que se diront aussi, dimanche soir, les candidats à l’élection municipale dont les espoirs auront été déçus par le scrutin …
La culture a occupé une place significative dans la campagne électorale, surtout dans les grandes et moyennes villes où se concentre une part si déterminante de l’offre culturelle de notre pays. C’est elle d’ailleurs qui constitue l’un des meilleurs identifiants du caractère réellement urbain d’un territoire. A Paris, les deux candidates du second tour, Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo, n’ont, de ce fait, pas manqué d’argumenter sur la dimension culturelle de leur projet pour la ville, alignant, avec plus de bonheur pour l’une que pour l’autre, des comités de soutien du monde de la culture, mettant en avant les compétences de leurs porte-parole culturels, Bruno Julliard à gauche et Déborah Münzer à droite.
On vante le bilan touristique de Paris qui, même menacé par d’autres destinations, comme Londres, reste impressionnant. Se rend-on compte de la place que tiennent, dans ce bilan, les grands musées parisiens, le Louvre, Orsay, le Centre Pompidou, Branly et bientôt, le musée Picasso enfin sorti de ses travaux. Au cours des dernières décennies, ces musées ont certes bénéficié de politiques publiques volontaires, notamment en matière de travaux, mais aussi des effets dynamiques de leur transformation en établissements publics autonomes, dotés d’une large responsabilité financière et culturelle. C’est ainsi qu’ils ont su inventer une nouvelle manière de mettre en œuvre l’action culturelle publique. Le résultat est impressionnant : développement des ressources propres, accroissement extraordinaire des collections, expositions nombreuses et éblouissantes, diversification des publics de plus en plus nombreux, rayonnement international accru, présence accentuée sur tout le territoire, y compris à travers la création d’antennes comme le Centre Pompidou-Metz ou le Louvre-Lens. Le Centre Pompidou est, en ce moment même, en mesure de présenter à la fois, dans ses murs, à Paris, une exposition Henri Cartier-Bresson que tout le monde s’accorde à dire magistrale, à Metz, l’exposition "Phares" rassemblant des chefs-d’œuvre de sa collection et, à Kobe, au Japon, une autre exposition, "Les fruits de la passion", illustrant la générosité de la société des Amis du musée national d’Art moderne.
Il faut aller à la Cité de l’architecture et du patrimoine pour y voir l’exposition "1925, quand l’art déco séduit le monde". Elle plonge le visiteur dans cette époque de l’entre deux-guerres où la France, pourtant décimée par la grande boucherie de 14-18, reprenait vie et travaillait à son renouveau. Les départements ministériels s’employaient alors à revivifier le commerce, l’industrie, les travaux publics, l’habitation, les transports aériens, les ports, ... À Paris, allaient se succéder des expositions internationales de grande envergure, en 1925, celle des arts décoratifs et industriels modernes ; en 1931, la coloniale, et en 1937, celle des arts et techniques dont témoignent toujours les Palais de Tokyo et de Chaillot. On rêvait alors de reconquérir l’avenir grâce à un "développement productif" qui serait stimulé par l’union des arts et des techniques. De cette "belle époque" intense, pourtant déjà guettée par les menaces qui, en 1939, engloutiront l’Europe, reste l’efflorescence de l’art déco, ce grand style qui fut aussi un art de vivre, marqué par l’ambition de réunir architectes, architectes d’intérieur, urbanistes, peintres, sculpteurs, créateurs de meubles, joailliers et couturiers dans la recherche d’une esthétique partagée. Depuis Paris, elle fit école dans le monde entier.
Samedi 16 novembre a été inauguré le bâtiment de Lacaton et Vassal qui désormais accueille, sur le front portuaire de Dunkerque, le FRAC Nord-Pas-de-Calais. Les architectes à qui on avait confié l’atelier de préfiguration n°2 des anciens chantiers navals de France, l’ont doté d’un bâtiment exactement jumeau par sa masse générale qui marque, sur ce territoire de reconquête urbaine qu’est Dunkerque, une prodigieuse volonté de renouveau. Que l’exposition d’ouverture porte pour titre "Le futur commence ici" n’est donc pas sans signification.
Ce FRAC fait partie de la "nouvelle génération" des fonds régionaux d’art contemporain, créés, il y a 30 ans, en 1982, par la volonté du ministre de la Culture, Jack Lang, qui souhaitait ainsi marquer la volonté de l’Etat, s’associant aux régions, de doter tout le territoire de structures capables de contribuer à la diffusion, dans l’espace public notamment, d’œuvres contemporaines. Son ministère poursuivait ainsi le projet engagé par Georges Pompidou, à travers la création d’un centre national d’art de de culture, de réconcilier les Français avec l’art de leur temps.
Aurélie Filippetti est désormais ministre de la Culture et de la Communication. Puisse-t-elle, j’en forme le vœu, bénéficier de cette longévité qui, seule, permet, dans ce ministère, comme dans les autres, de « faire des choses ». Sa nomination ne conclue-t-elle pas une décennie au cours de laquelle se seront succédé rue de Valois Catherine Tasca, moi-même, Renaud Donnedieu de Vabres, Christine Albanel et Frédéric Mitterrand, trop de ministres donc pour un temps trop court ? Même si la grande convergence culture-éducation n’a pas été réalisée dans ce gouvernement, la personnalité et le parcours de la nouvelle ministre permettent d’espérer que toutes les questions relatives à l’éducation artistique et culturelle, pour la part, en tout cas, qui relève plus particulièrement de la responsabilité du ministère de la rue de Valois, seront prises à bras le corps. Pour ce qui est du ministère de l’Éducation nationale, on peut compter sur la détermination de Vincent Peillon. Aurélie Filippetti, elle, issue d’une formation académique exigeante, les lettres classiques, enseigna, avant de se consacrer à la politique. Elle sait ce qu’est un lycée, ce qu’est une classe, ce que sont des élèves, ce qu’est également la fracture culturelle qui distingue si durement ceux de nos concitoyens qui accèdent à une culture large et enracinée et ceux qui restent confinés dans des cultures sommaires. Si j’éprouve, aujourd’hui, une joie toute particulière, c’est sans doute, aussi, parce que nous sommes originaires de la même terre lorraine, celle du charbon et de l’acier, terre ravagée par l’extinction de ses activités minières et industrielles traditionnelles, terre souvent devenue le territoire du désespoir, mais capable aussi de se donner de nouvelles raisons d’espérer. N’est-ce pas le signal donné par le Centre Pompidou Metz, celui d’une renaissance possible, appuyée, justement, sur la culture et sur les arts ?
De nombreux chantiers attendent la ministre, dans le domaine des arts comme dans beaucoup d’autres. Puisse-t-elle justement considérer que ce domaine mérite et appelle autant de sollicitude que d’autres, souvent plus organisés, plus visibles et parfois plus bruyants. Il est évident que pour parvenir aux fins d’une politique plus convaincante, se posera à elle la question de la meilleure identification de l’administration des arts plastiques au sein de son ministère. On le sait, l’ingestion de la Délégation aux arts plastiques, dans la Direction générale de la création artistique, immanquablement dominée par le spectacle vivant et la musique, n’a sans doute pas été une bonne chose. Elle a de surcroit éloigné les politiques en faveur de la création artistique d’aujourd’hui, de celles en faveur des productions artistiques qui, déjà, constituent un patrimoine et dont les musées ont, en grande partie, la responsabilité. On a ainsi sclérosé la coupure qui tend à séparer les arts d’hier de ceux d’aujourd’hui, coupure intellectuellement, philosophiquement, historiquement détestable et contestable. Au moment où on s’apprête à célébrer le 30e anniversaire de la création des Frac dont les collections se sont déjà, pour les acquisitions les plus anciennes, très largement patrimonialisées, on voit bien l’artifice qu’il y a à considérer qu’on pourrait d’un côté déployer une politique en faveur des musées d’art moderne et, d’un autre côté, comme si de rien n’était, des politiques en faveur d’une meilleure mise à disposition du public de la création d’aujourd’hui. C’est le refus de cette distinction qui m’a d’ailleurs conduit à considérer que le musée national d’Art moderne devait être soutenu dans sa double vocation de musée d’Art moderne et de musée d’Art contemporain. Je confie cette préoccupation à ceux qui auront, avec Aurélie Filippetti, la responsabilité de déployer pour la politique culturelle des points de vue qui sortent des sentiers battus et ouvrent des perspectives véritablement nouvelles.
J'ai répondu il y a deux semaines aux questions d'Emmanuel Tugny dans un entretien publié sur le site de Mediapart. Je confie cette réflexion aux lecteurs de mon blog.
L’Abbaye de Saint Vaast d’Arras accueille une magnifique exposition des collections du Château de Versailles, « Roulez carrosses ». Cette exposition conçue sous la responsabilité de Béatrix Saule met en valeur la collection de carrosses, traineaux, chaises à porteurs du château de Versailles et bien sûr de toutes les œuvres peintes qui se rapportent à l’évocation des modes de transport du roi, de sa famille, de la cour des XVIIe au XIXe siècles, puisque l’exposition commence par l’évocation des voyages de Louis XIV dans les Flandres pour s’achever par celle des fastes de l’Empire et des régimes monarchiques du XIXe siècle.
Par un clin d’œil à l’histoire, l’exposition se conclue d’ailleurs très précisément par l’exposition de la calèche d’apparat du président de la République puisque, ne l’oublions pas, Versailles fut le lieu de l’élection des Présidents de la IIIe et IVe République. Ce qui est par-dessous tout significatif, c’est que cette exposition qui a donné lieu à une collaboration exemplaire entre les équipes de Catherine Pégard et celles du musée d’Arras et des collectivités locales impliquées, notamment le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, n’est pas un « one shot ». Elle inaugure en effet une longue collaboration dont le premier objectif est fixé à 10 ans, ce qui fait de l’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, le troisième établissement public du ministère de la culture, après le Centre Pompidou et le Louvre, à s’engager dans une action résolue de décentralisation. Je suis pour ma part fier d’avoir été, dans ces trois initiatives, à l’origine de l’impulsion qui en a permis la réalisation, comme Président d’un établissement s’agissant de Pompidou et de Versailles, comme Ministre s’agissant du Louvre et cela grâce à l’intelligence et la détermination d’Henri Loyrette.
La décentralisation culturelle m’est chère. J’estime qu’il n’est, pour l’Etat, de politique culturelle pertinente que si celle-ci manifeste sa volonté convaincue de prendre en main ses missions sur tout le territoire et au bénéfice de tous les citoyens. Ce projet suppose certes des moyens mais aussi une vision et une véritable capacité à engager avec les collectivités locales un dialogue constructif. Le temps n’est plus où le ministère de la culture pouvait, dans ses bureaux, de toutes pièces, concevoir des projets sans prendre en compte les points de vue, les propositions, la compétence de ces collectivités locales qui jouent, ou de leur propre mouvement, ou à travers les conséquences des lois de décentralisation, un rôle aussi important dans la vie culturelle de notre pays. L’Etat doit, plus que jamais de ce fait être un laboratoire d’idées et de projets, un espace de concertation, le moteur d’une nouvelle dynamique. Si le ministère, ses services et son administration centrale sont appelés à jouer dans ce processus un rôle déterminant, ils doivent également de façon originale, savoir libérer l’énergie des grands établissements et compter sur leurs capacités à engager, dans cette perspective, des projets inédits. Observons ce qu’est devenu le Centre Pompidou : une grande institution internationale dont le cœur bat à Paris, une institution réellement nationale grâce à sa politique audacieuse de prêts, de dépôts, grâce aussi au Centre Pompidou mobile et, surtout grâce à son antenne permanente dans le département de la Moselle, à Metz. Je sais que souvent l’Etat considère, avec perplexité et méfiance, l’esprit d’initiative de ces établissements dans lesquels tel ou tel ministre a cru voir le repaire de quelques grands féodaux qui menaceraient son autorité et sa gloire. Il faut sortir de cette idéologie de l’antagonisme et retrouver, rue de Valois le sens d’une solidarité de projet entre le Ministre, son cabinet, son administration, ses établissements et les acteurs locaux. Voilà bien pour l’après-mai, quelle que soit l’issue de l’élection présidentielle et la personnalité de celle ou de celui qui sera appelé rue de Valois, une perspective riche pour qui attend des politiques culturelles de vrais indices de refondation. Puisse-t-on dans le même temps mieux réfléchir aux structures déconcentrées de l’action territoriale du ministère. Les DRAC, dans leur forme actuelle sont-elles encore l’outil le plus adapté à l’affirmation du caractère réellement national de l’action du ministère ? Ne faut-il pas, là aussi, oser repenser les choses et ne pas se contenter de perpétuer pieusement les usages en cours, même quand ils ont, en d’autres temps, manifesté leur efficacité. A cet égard, je suis persuadé qu’il y a désormais lieu de repenser la juste balance entre les outils de la déconcentration et ceux de la décentralisation, en marquant aux collectivités locales des marques de confiance accrues. Voyageant beaucoup en France, j’y suis toujours frappé par la force des personnalités qui y conçoivent des politiques culturelles et par l’esprit d’innovation qui les caractérise. Aujourd’hui c’est là, très souvent, qu’est le meilleur terreau d’une culture en train de se refaire.
Au cours des dernières semaines, j’ai été attentif aux discours relatifs aux projets culturels des candidats. Tous ou presque s’expriment sur ces questions, souvent avec une passion sincère, comme l’a fait François Hollande au Cirque d’hiver récemment. Je dois cependant avouer que je me suis souvent dit que les discours et les annonces avaient un peu de mal à se dégager des stéréotypes qui caractérisent le discours du politiquement correct en la matière. Je sais bien que dans une campagne, il s’agit plus souvent de rassurer que d’émouvoir. Je sais cependant, que le moment venu, à l’épreuve du gouvernement, il faudra oser regarder au-delà des limites de l’enclos et sauter quelques barrières.
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