Il y a peu des milliers de manifestants réclamaient, dans les rues de Nantes, chef-lieu de la Loire-Atlantique, le retour de ce département à sa province d’origine, la Bretagne. Un sentiment populaire puissant, modérément partagé par les élus, notamment ceux de l’actuelle région Pays-de-la-Loire dont la capitale est, justement, Nantes, s’est ainsi emparé, à l’Ouest de la France, du débat sur le remodelage de la carte administrative et politique du pays. A l’Est, ce sont des élus, François Patriat, président de la Bourgogne et Marie-Guite Dufay, présidente de la Franche-Comté, qui prennent l’audacieuse initiative du rapprochement de leurs régions. Là aussi, à côté de considérations plus pragmatiques, c’est l’histoire qui est convoquée pour justifier cette perspective. Ces deux territoires ne sont-ils pas issus, l’un et l’autre, des États du duc de Bourgogne, à cheval sur le royaume de France et l’Empire romain germanique ?
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