En feuilletant un numéro ancien d’AD (Architectural Digest), je retrouve le reportage sur mon appartement du Square du Roule. Je songe aux trop nombreuses adresses que j’ai habitées successivement. Rien qu’à Paris, par ordre chronologique, la rue des Lavandières Sainte-Opportune (1er arrondissement), l’avenue de Suffren (15ème), la rue Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt, la rue du Parc-Royal (6ème), la rue Saint-Honoré (1er), la rue Georges Lardennois (19e), la rue Jacob (6e), la rue de Venise (3e), le square du Roule (8e) et aujourd’hui le domaine de Versailles. A cela, il conviendrait d’ajouter mon intermède vénitien, au Campo della vida et toutes mes résidences antérieures, à Egletons, à Tulle, à Toulouse (rue Saint Léon, à la Faourette, avenue Raymond Naves, rue du Quatre Billard, Bd de Starsbourg), sans compter bien avant encore la Lorraine, à Creutzwald (rue de Nassan, puis rue des Amandiers), à Champigneulles (rue des Belles Fontaines), à Metz (rue des Parmentiers)… Le roman de ma vie pourrait très bien s’appuyer sur l’évocation de mes maisons successives. Pendant longtemps j’ai trouvé une sorte d’ivresse à déménager. Aujourd’hui j’aspirerais à la stabilité. La prochaine fois sera la dernière.
Cher Monsieur AILLAGON, seule la mort est dernière. Et encore n'est-ce pas sûr !
Rédigé par : Sébastien | 01 juin 2010 à 14:42
"La vertu que j'aime le mieux, dit Dieu, c'est l'espérance." Charles Péguy, Le Porche du Mystère de la Deuxième Vertu.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 07 juin 2010 à 09:46