L’été dernier François Baudot m’avait envoyé son dernier livre « L’art d’être pauvre » (Grasset) que j’avais lu pendant les vacances. Je lui avais écrit pour lui dire combien j’avais été attentif à la sensibilité de ces pages où il conjuguait la nostalgie croisée de sa jeunesse et, surtout, de l’époque qui en avait été le cadre. François Baudot n’avait jamais su quitter cette époque dont il avait vu disparaître les uns après les autres les héros et les acteurs. Cette nostalgie lui rendait le monde d’aujourd’hui insupportable. Il l’a quitté.
Nous avions longuement discuté ensemble de l’opportunité qu’il y aurait un jour à réunir à Versailles les chefs-d’œuvres des arts décoratifs, notamment de l’ébénisterie française, du XXe siècle, qui se sont si intimement inspirés des grands modèles du XVIIe et surtout du XVIIIe siècles. On imagine en effet l’intérêt qu’il y aurait à confronter les chefs-d’œuvre d’ Emile Gallé, Louis Majorelle, Hector Guimard, Jacques Emile Ruhlmann, Paul Iribe, Pierre Chareau, Jules Leleu, Jean-Charles Moreux, Raymond Subes, Jean-Michel Frank, Jacques Adnet, Paul Dupré Lafon, Jean Royère, Gilbert Poillerat et André Arbus, au cadre prestigieux de Versailles.
François Baudot avait produit sur plusieurs des grands créateurs de ce siècle qui fut sien, des études remarquables. Je me suis étonné qu’au moment de sa nomination à l’inspection générale du ministère de la culture et de la communication personne n’ait souligné que, même si son parcours était atypique par rapport à ceux de la haute administration, son « profil », son expérience, sa connaissance d’un secteur majeur de la création appliquée pourrait être utile au ministère qui le recevait dans ses services…
Nous avions longuement discuté ensemble de l’opportunité qu’il y aurait un jour à réunir à Versailles les chefs-d’œuvres des arts décoratifs, notamment de l’ébénisterie française, du XXe siècle, qui se sont si intimement inspirés des grands modèles du XVIIe et surtout du XVIIIe siècles. On imagine en effet l’intérêt qu’il y aurait à confronter les chefs-d’œuvre d’ Emile Gallé, Louis Majorelle, Hector Guimard, Jacques Emile Ruhlmann, Paul Iribe, Pierre Chareau, Jules Leleu, Jean-Charles Moreux, Raymond Subes, Jean-Michel Frank, Jacques Adnet, Paul Dupré Lafon, Jean Royère, Gilbert Poillerat et André Arbus, au cadre prestigieux de Versailles.
François Baudot avait produit sur plusieurs des grands créateurs de ce siècle qui fut sien, des études remarquables. Je me suis étonné qu’au moment de sa nomination à l’inspection générale du ministère de la culture et de la communication personne n’ait souligné que, même si son parcours était atypique par rapport à ceux de la haute administration, son « profil », son expérience, sa connaissance d’un secteur majeur de la création appliquée pourrait être utile au ministère qui le recevait dans ses services…
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