L’accrochage, le premier accrochage du Centre Georges Pompidou-Metz que propose Laurent Le Bon est impressionnant. Il se déploie sur les quatre espaces d’exposition du beau bâtiment de Shigeru Ban et met en valeur les infinies ressources de la collection du Musée National d'Art Moderne - Centre de Création Industrielle (MNAM-CCI), dans les domaines des arts plastiques, de l’architecture, du design, de la documentation… en les associant judicieusement avec quelques œuvres prêtées par d’autres grandes collections. D’un étage à l’autre, le regard est invité à s’interroger sur le concept de chef-d’œuvre, à chaque étage de façon singulière, selon des partis pris scénographiques qui jamais ne se répètent et toujours « jouent » du bâtiment et des espaces de façon originale.
En sortant, j’appelle Alfred Pacquement, directeur du MNAM-CCI depuis 2001 pour le féliciter. Il a su mobiliser son musée de façon magistrale et définitivement renverser l’idée selon laquelle le Centre Georges Pompidou-Metz ne serait qu’une sorte de déversoir du trop plein de celui de Paris, une sorte de commodité de stockage d’un deuxième choix. Le meilleur des collections du musée a été convoqué pour ce premier accrochage avec quelques œuvres, en leur temps, considérées comme des chefs-d’œuvre mais aujourd’hui appréciées par le jugement critique plus modestement. Tout cela est très intelligent et subtil.
En téléphonant à Alfred Pacquement, je tiens à marquer ma gratitude au directeur au MNAM-CCI qui me rappelle le déjeuner au cours duquel nous avons, en 2001, conclu avec Jean-Marie Rausch, le projet de donner à Metz, une antenne permanente du Centre. Le Centre est, il ne faut jamais l’oublier, une confédération de départements et d’organismes associés - le MNAM-CCI, la Bibliothèque Publique d'Information, le Département du Développement Culturel et l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique - auxquels sont, en quelque sorte, confiées, des fonctions magistrales, celles qui relèvent de la compétence à l’égard de disciplines ou de pratiques culturelles. Le président exerce quant à lui, une fonction « ministérielle » c’est-à-dire une fonction de service de ce grand ensemble. C’est cette singularité de l’établissement qui doit toujours conduire le président à associer à son action ceux qui, auprès de lui, détiennent la légitimité culturelle, c’est-à-dire les directeurs de départements.
En sortant, j’appelle Alfred Pacquement, directeur du MNAM-CCI depuis 2001 pour le féliciter. Il a su mobiliser son musée de façon magistrale et définitivement renverser l’idée selon laquelle le Centre Georges Pompidou-Metz ne serait qu’une sorte de déversoir du trop plein de celui de Paris, une sorte de commodité de stockage d’un deuxième choix. Le meilleur des collections du musée a été convoqué pour ce premier accrochage avec quelques œuvres, en leur temps, considérées comme des chefs-d’œuvre mais aujourd’hui appréciées par le jugement critique plus modestement. Tout cela est très intelligent et subtil.
En téléphonant à Alfred Pacquement, je tiens à marquer ma gratitude au directeur au MNAM-CCI qui me rappelle le déjeuner au cours duquel nous avons, en 2001, conclu avec Jean-Marie Rausch, le projet de donner à Metz, une antenne permanente du Centre. Le Centre est, il ne faut jamais l’oublier, une confédération de départements et d’organismes associés - le MNAM-CCI, la Bibliothèque Publique d'Information, le Département du Développement Culturel et l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique - auxquels sont, en quelque sorte, confiées, des fonctions magistrales, celles qui relèvent de la compétence à l’égard de disciplines ou de pratiques culturelles. Le président exerce quant à lui, une fonction « ministérielle » c’est-à-dire une fonction de service de ce grand ensemble. C’est cette singularité de l’établissement qui doit toujours conduire le président à associer à son action ceux qui, auprès de lui, détiennent la légitimité culturelle, c’est-à-dire les directeurs de départements.
Président et Amis , deux mots qui vous vont si bien, je vous félicite,cher ami. VZ
Rédigé par : viviane zenner | 13 mai 2010 à 09:44
Chère Viviane,
Merci pour votre message. Je ne cesse de me souvenir que nous avons connu le Breckelberg, l'un et l'autre, à quelques décennies de distance...
On m'a récemment parlé de vous à la galerie Octave Cowbell de Metz. J'ai dit tout le bien que je pensais de votre travail.
Cordialement.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 18 mai 2010 à 18:10