Le Figaro consacre une page au prochain renouvellement de trois membres du Conseil constitutionnel, ceux qui ont été nommés en 2001, au moment même où cette « Cour suprême » signale à l’opinion l’éminence de son rôle politique en censurant diverses dispositions du projet de loi de Finances dont le « cavalier » relatif à la rétrocession de monuments nationaux à des collectivités locales.
Quand j’occupais le beau bureau du 3, rue de Valois, j’aimais, de temps à autre, rendre visite au président du Conseil de l’époque, Yves Guéna. Nous avions pris l’habitude de nous retrouver (ou de nous raccompagner), jusqu’à la ligne invisible, au milieu, de la colonnade d’Orléans qui marque la frontière entre le domaine du ministère de la Culture et celui du Conseil constitutionnel, de la même manière que c’est une porte (au fond du salon des maréchaux) qui marque la frontière entre le ministère et le Conseil d’Etat. C’est ainsi que l’ancien Palais royal, palais de la branche cadette à Paris, a été loti entre ses différents occupants.
Pour ce qui est du ministère de la Culture, à travers ses avatars antérieurs à sa création en 1959, il en est l’occupant depuis la IIIe République, depuis que la direction des Beaux Arts, ancêtre du ministère, y a été installée. J’avais fait acheter, en 2003, un petit tableau de Edouard-Joseph Dantan, peint en 1888, que proposait alors le marché parisien, représentant le directeur général des Beaux-Arts de l’époque, Gustave Larroumet, à sa table de travail, dans ce bureau qui allait recevoir presque tous les ministres de la Culture de la Ve République, à l’exception de ceux qui firent le choix de s’installer dans le bureau voisin, plus grand, souvent dévolu au directeur de cabinet. C’est ce choix qu’a fait Frédéric Mitterrand qui a même fait revenir du Mobilier national, la table du premier ministre de la Culture, André Malraux.
Quand j’occupais le beau bureau du 3, rue de Valois, j’aimais, de temps à autre, rendre visite au président du Conseil de l’époque, Yves Guéna. Nous avions pris l’habitude de nous retrouver (ou de nous raccompagner), jusqu’à la ligne invisible, au milieu, de la colonnade d’Orléans qui marque la frontière entre le domaine du ministère de la Culture et celui du Conseil constitutionnel, de la même manière que c’est une porte (au fond du salon des maréchaux) qui marque la frontière entre le ministère et le Conseil d’Etat. C’est ainsi que l’ancien Palais royal, palais de la branche cadette à Paris, a été loti entre ses différents occupants.
Pour ce qui est du ministère de la Culture, à travers ses avatars antérieurs à sa création en 1959, il en est l’occupant depuis la IIIe République, depuis que la direction des Beaux Arts, ancêtre du ministère, y a été installée. J’avais fait acheter, en 2003, un petit tableau de Edouard-Joseph Dantan, peint en 1888, que proposait alors le marché parisien, représentant le directeur général des Beaux-Arts de l’époque, Gustave Larroumet, à sa table de travail, dans ce bureau qui allait recevoir presque tous les ministres de la Culture de la Ve République, à l’exception de ceux qui firent le choix de s’installer dans le bureau voisin, plus grand, souvent dévolu au directeur de cabinet. C’est ce choix qu’a fait Frédéric Mitterrand qui a même fait revenir du Mobilier national, la table du premier ministre de la Culture, André Malraux.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.