Saint-Gobain
Soirée à l’Opéra Bastille pour Werther de Jules Massenet, à l’invitation de Jean-Louis Beffa, président du conseil d’administration de Saint-Gobain et de Pierre-André de Chalendar, directeur général. A l’entracte, les invités de Saint-Gobain se retrouvent pour boire un verre. Beaucoup de monde, des patrons, des ministres, des anciens ministres dont mon collègue du Conseil Régional de Lorraine, Gérard Longuet, que j’interroge sur une tribune qu’il a récemment publiée dans Le Figaro sur la réforme territoriale. La tribune m’a échappé. Gérard Longuet me propose de me l’envoyer in extenso. Au parterre, je me retrouve à côté de Jean-Bernard Levy, Président du Directoire de Vivendi, et de son épouse. Nous parlons de choses et d’autres, notamment du soutien que Vivendi apporte au Festival d’Aix-en-Provence (Bruno Roger s’est joint à notre conversation). De fil en aiguille, nous évoquons aussi les origines mosellanes de Jean-Bernard Levy, Thionville et même Grosbliederstroff…
Saint-Gobain sera notre partenaire pour l’exposition « Louis XIV, l’homme, le roi ». Bonne nouvelle. Il est vrai que Versailles et Saint-Gobain ont le même créateur, Louis XIV justement.
Pour aller à l’opéra j’ai dû renoncer à aller à la Bibliothèque nationale de France voir l’exposition « Controverse – photographies à histoire ». Dommage. Je compte y aller un prochain jour. Le sujet est passionnant.
Musée de l’Histoire de France
Ce matin nous recevons Jean-Pierre Rioux chargé par la ministre de la Culture d’une mission de réflexion sur la localisation du Musée de l’Histoire de France. Il est accompagné de Dominique Borne et Charles Personnaz. Jean-Pierre Rioux nous précise l’objet de sa mission. Je lui rappelle, pour ma part, ma conviction qu’on ne pourra faire l’économie, si on veut réellement promouvoir la culture historique, d’une action volontaire en faveur du rétablissement de la place de l’histoire et de la géographie dans l’enseignement secondaire, alors qu’elle s’y est dramatiquement marginalisée. Je lui rappelle aussi que si Versailles ne prétend pas tenir lieu de ce Musée de l’Histoire de France qu’on pourrait, ex nihilo, imaginer aujourd’hui, c’est néanmoins là qu’existe, depuis 172 ans, le Musée de l’Histoire de France que Louis Philippe avait souhaité pour rendre hommage « à toutes les gloires de la France ». C’est bien le roi des français qui avait souhaité ainsi créer, dans le château de ses aïeux, de vastes galeries historiques dont l’iconographie proposerait un parcours de l’histoire telle qu’on pouvait l’imaginer et la désirer à l’époque. Ce musée nous avons le devoir de le mettre en valeur et de le rendre compréhensible au public, tout en le dotant d’une « mise a distance critique » aujourd’hui nécessaire.
Jean-Pierre Rioux et ses équipiers analysent la problématique qui soutient leur mission avec finesse et bienveillance. J’attend beaucoup de la suite de leurs travaux. La profonde culture historique de Jean-Pierre Rioux et de Dominique Borne et le bon sens que leur confère leur qualité d’universitaire devrait conduire les conclusions de leurs travaux vers des rivages praticables.
Au Feu !
Le Palais Royal a failli brûler. Un incendie s’est déclaré dans le salon des maréchaux, sur la « frontière » entre le Ministère de la Culture et le Conseil d’Etat. Plus de peur que de mal in fine. Ce salon des maréchaux est une recréation récente, de 1989. Je me souviens de l’époque où son volume était cloisonné (et même entresolé). Philippe de Villiers, quand il était secrétaire d’Etat de François Léotard, avait son bureau dans l’un des compartiments de cet aménagement. Je lui y avait rendu visite, accompagnant Françoise de Panafieu, alors adjointe au maire de Paris, chargée des affaires culturelles, pour y évoquer des dossiers concernant la ville de Paris.
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