Après la dévastation par la tempête de plusieurs zones côtières de l’ouest, inévitable et salutaire débat sur les conditions dans lesquelles ces territoires ont été urbanisés. Le Président de la République lui-même s’y engage. Demain, Le Figaro aura titré « Tempête : l’urbanisation du littoral en accusation ». Oui, beaucoup de paysages ont été urbanisés et équipés en dépit du bon sens, sans tenir aucun compte de leur équilibre naturel, sans qu’on veille à la pérennité de leur qualité et de leur beauté. Hélas, c’est toujours après coup qu’on se lamente des excès, et parfois des crimes dont on a frappé ces paysages. Cela vaut pour les paysages naturels mais aussi pour les paysages agricoles et les paysages historiques, réalités souvent entrelacées dans un pays comme le nôtre dont la densité de l’occupation humaine est ancienne.
J’ai souvent, dans ce blog et ailleurs, eu le regret de devoir dénoncer ce que j’ai appelé « Les atteintes au paysage du château de Versailles ». Puissent ces alarmes être entendues. Là aussi, le jour où les dégradations seront devenues irréversibles et que l’opinion internationale nous en aura blâmé, il ne nous restera qu’à nous lamenter, qu’à gémir que c’est inadmissible et qu’à nous demander comment on a pu en arriver-là !
Alors que, dès le lendemain des élections régionales, rebondira, quel qu’en soit le résultat, le débat sur le Grand Paris, puisse-t-on également savoir enfin considérer que les perspectives du développement économique industriel, social, culturel d’une région capitale, ne doivent pas être contraires aux objectifs de respect de ce qu’y fait la qualité, parfois même la fragile délicatesse, des paysages. En écrivant ces lignes, je pense naturellement au paysage qui s’offre au regard, quand, par les fenêtres, de la salle des gardes de la Reine, au salon de Mercure, à l’entrée de l’appartement du Roi, en passant par la galerie des Glaces, on admire le panorama qui se déploie autour du château de Versailles. Cette question n’est pas une marotte qui m’agiterait mais une vraie question que l’objet même de ma mission à la tête de l’Etablissement public de Versailles m’oblige à poser aux pouvoirs publics.
J’ai souvent, dans ce blog et ailleurs, eu le regret de devoir dénoncer ce que j’ai appelé « Les atteintes au paysage du château de Versailles ». Puissent ces alarmes être entendues. Là aussi, le jour où les dégradations seront devenues irréversibles et que l’opinion internationale nous en aura blâmé, il ne nous restera qu’à nous lamenter, qu’à gémir que c’est inadmissible et qu’à nous demander comment on a pu en arriver-là !
Alors que, dès le lendemain des élections régionales, rebondira, quel qu’en soit le résultat, le débat sur le Grand Paris, puisse-t-on également savoir enfin considérer que les perspectives du développement économique industriel, social, culturel d’une région capitale, ne doivent pas être contraires aux objectifs de respect de ce qu’y fait la qualité, parfois même la fragile délicatesse, des paysages. En écrivant ces lignes, je pense naturellement au paysage qui s’offre au regard, quand, par les fenêtres, de la salle des gardes de la Reine, au salon de Mercure, à l’entrée de l’appartement du Roi, en passant par la galerie des Glaces, on admire le panorama qui se déploie autour du château de Versailles. Cette question n’est pas une marotte qui m’agiterait mais une vraie question que l’objet même de ma mission à la tête de l’Etablissement public de Versailles m’oblige à poser aux pouvoirs publics.
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