Dans la matinée, nous travaillons avec le Maire du Chesnay et son équipe municipale, ses élus et ses fonctionnaires, aux questions relatives à l’amélioration de l’accès au domaine de Versailles par la porte Saint-Antoine. Des perspectives de meilleure organisation des zones de parcage des véhicules et de l’accès, dans les deux sens, à la RD 186 (Marly-Versailles) sont en effet esquissées et devraient, à terme, donner plus d’efficacité à la porte Saint-Antoine comme point d’accès au domaine de Versailles. Les possibilités d’amélioration du paysage urbain sont également envisageables à la faveur notamment d’un programme de replantation d’arbres aux abords de la route départementale. La commune du Chesnay et ses élus attachent, en tout cas, un grand intérêt à ces projets qui devraient également impliquer le Département. De la terrasse de son Hôtel de Ville, affligeante construction de 1980, le maire me fait découvrir un point de vue périphérique sur la plaine de Versailles. De là, aussi, on constate les atteintes portées à la qualité du paysage. Sur le plateau de Saint Cyr la ville nouvelle de Saint-Quentin a gagné du terrain. Partout ce sont des tours de télécommunication qui narguent la sérénité de ce vallon dont Louis XIV a fait l’écrin de son domaine. Au Nord on est affligé par l’énormité du bâtiment-miroir de l’hôpital Mignot qu’on voit très nettement des appartements du Roi. Le Maire du Chesnay, Philippe Brillault, est conscient de la situation et déterminé à barrer la route à de nouvelles dérives.
Dans l’après-midi visite du site de l’Institut national de recherche agronomique publique (INRA) qui depuis 60 ans occupe 60 hectares au fond du parc de Versailles. Le président de cet établissement et quelques-uns de ses chefs de département nous présentent, à Daniel Sancho et à moi, les activités de recherche de l’Institut. C’est passionnant.
J’expose à nos interlocuteurs combien je suis préoccupé par la possible dégradation du site et les invite à n’agir sur leur bâti et sur leur patrimoine végétal qu’avec discernement et en totale concertation avec l’Etablissement public de Versailles.
Dans l’après-midi visite du site de l’Institut national de recherche agronomique publique (INRA) qui depuis 60 ans occupe 60 hectares au fond du parc de Versailles. Le président de cet établissement et quelques-uns de ses chefs de département nous présentent, à Daniel Sancho et à moi, les activités de recherche de l’Institut. C’est passionnant.
J’expose à nos interlocuteurs combien je suis préoccupé par la possible dégradation du site et les invite à n’agir sur leur bâti et sur leur patrimoine végétal qu’avec discernement et en totale concertation avec l’Etablissement public de Versailles.
Que viens faire Xavier Darcos dans cette galère !!!
Après jean jacques Aillagon, Xavier Darcos. Les rumeurs plus qu’insistantes sur le départ de jean jacques Aillagon de la présidence de l’établissement publique du château de Versailles est tout bonnement scandaleux. En effet l’ancien président du centre Pompidou et ancien ministre de la culture avait incontestablement le profile pour tenir les rênes du château de Versailles. Cet homme de gout, cultivé érudit et passionné gère l’image de cet établissement publique avec toute l’énergie et le respect indispensable. Dés lors que reproche-t’on a Mr Aillagon ? Rien alors que viens faire Xavier Darcos, éternel perdant, a la compétence en matière de culture plus que limité. Peut-on passer de l’éducation nationale (avec le bilan que l’on sais) au ministère du travail et directement a la présidence du château de Versailles, symbole de l’image de la France et de son rayonnement dans le monde ? je dis non. Il est scandaleux de procéder a ce jeux de chaises musicale sans tenir compte des compétences de chacun. La qualification, la compétence, l’employabilité ? Autant de mots issus du langage de notre ex ministre du travail qui bien sur ne s’appliquent pas a sa personne. Une fois de plus Nicolas Sarkozy n’a rien compris. C’est la France des messes basses, c’elle ou l’on récompense les perdants ainsi va la vie.
Rédigé par : nicolas delaire | 24 mars 2010 à 11:51
Une des premières leçons à tirer des élections régionales pour notre pays est d'éviter à l'avenir des décisions conjoncturelles, brutales et sans logique expliquée sinon par le "fait du prince", et sans souci des conséquences humaines dans les équipes et pour les publics concernés ! Plusieurs institutions culturelles en pâtissent aujourd'hui ... Doit-on ajouter aujourd'hui encore cet EP de Versailles à de telles improvisations si onéreuses à tous égards, récurrentes et parfois révoltantes pour les citoyens qui observent en silence !
Rédigé par : Alain Roussel - Pt d'honneur des Amis du MMF. | 24 mars 2010 à 16:15
Monsieur, je suis très attaché à l’affirmation du droit du Gouvernement de maîtriser les nominations à la tête de ses établissements. Ces nominations sont un des instruments de la mise en œuvre de sa politique culturelle. Ce droit doit cependant, c’est l’intérêt même de l’action publique, s’astreindre à des règles pour ne pas être suspecté d’arbitraire. De façon générale, il convient de donner aux responsables de ces établissements suffisamment de temps pour que la mise en œuvre de leur action puisse réellement s’épanouir, sous peine d’ailleurs, de soumettre la vie de ces établissements à d’épuisants atermoiements. Par ailleurs, j’estime que, la décision du Gouvernement de reconduire ou de ne pas reconduire l’un de ses responsables d’établissement devrait lui être notifié quelques mois avant l’échéance de son mandat en cours, de manière à lui permettre de prendre des dispositions pour organiser son existence et la situation de ses collaborateurs. J’ajoute qu’il serait heureux qu’on permette au sortant et à l’entrant de travailler quelques semaines ensemble de manière à assurer à la vie de l’établissement une utile continuité et, ainsi, éviter les ruptures brutales et fâcheuses. Il est évident, et je ne le conteste pas, qu’une rupture entre le Gouvernement et un chef d’établissement est toujours possible s’il y a désaccord grave sur sa « manière de servir ». Mais dans ce cas, il convient de le lui notifier clairement.
Bien cordialement
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 31 mars 2010 à 14:49
Cher Président,
Je me souviens avec émotion de notre sauvetage commun du Musée des monuments français.
Amitiés
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 31 mars 2010 à 14:50