Dans la soirée, à l’Opéra royal, première projection du docu-fiction « Louis XV, le soleil noir » de Thierry Binisti, qui sera diffusé par France 2, le 25 décembre prochain.
Après « Louis XIV, le rêve d’un roi » et avant, s’est-on promis, un « Louis XVI », il n’était pas facile de traiter de ce roi, mal connu du public, coincé entre l’éclat du roi soleil et le destin tragique de Louis Capet. Michel Fessler et Jacques Dubuisson ont fait un travail d’écriture intelligent, validé par les conseils de Béatrix Saule. Une bonne distribution fait sous la conduite de Thierry Binisti, un bel effet. Louis XV, sombre, mélancolique, neurasthénique, est joué avec brio par Stanley Weber, fils de Jacques Weber. La production m’a invité à jouer un (tout petit) rôle, celui d’un grand seigneur libre penseur qui manifeste aux courtisans ses doutes quand le médecin vient faire état des exploits du jeune roi au cours de sa nuit de noce (7 fois !). Le grand seigneur, après une remarque aigre-douce, ajoute « …et puis les rois mentent toujours à leurs peuples »… 1789 n’est pas loin.
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