Forum des relais culturels
Cette année, c’est au château de Versailles à recevoir le « forum des relais culturels » qui, depuis 2004, réunit chaque année, dans un établissement du Ministère de la Culture, leurs responsables et ceux d’associations qui travaillent dans le champ social, réseaux d’éducation populaire, associations de lutte contre l’exclusion et la précarité, services d’accompagnement de migrants… Ces forums (au Louvre en 2005, à l’Opéra Bastille en 2006, à la Bibliothèque Nationale de France en 2007, au Musée du Quai Branly en 2008), permettent de faire le point sur les actions engagées. Ces actions visent à ouvrir l’accès aux pratiques culturelles à des publics potentiels frappés par des difficultés diverses, économiques, professionnelles, culturelles… En 2008, le château de Versailles aura, dans le cadre de ce programme, géré par sa Direction du développement culturel, reçu 4200 personnes réparties en 115 groupes. C’est bien, mais il faut faire mieux encore.
Je suis attaché à l’intensification de cette action engagée par le Ministère de la Culture en 2003, quand je chargeais Jean-François Hébert, alors président de la Cité des sciences et de l’industrie, de mobiliser les institutions culturelles pour que « progressent la tolérance, le respect des différences et le désir de vivre ensemble », en étant bien conscient que ce désir suppose que la possibilité en soit ouverte à ceux qui l’éprouveraient. De cette initiative est née la mission « Vivre ensemble » que Jean-François Hébert a animée avec talent et que préside désormais François d’Aubert, nouveau président de la Cité des sciences et de l’industrie.
Fatigue
Grosse fatigue ! Je crains une grippe et prends la précaution d’annuler quelques activités dont ma présence au défilé du cher Karl Lagerfeld et la représentation de "Je t’ai épousée par allégresse" de Natalia Ginzburg au Théâtre de la Madeleine. Pour ne pas faire faux bond au dernier moment, je me traîne cependant, en fin de journée, jusqu’à la Maison de la radio pour l’émission "Du grain à moudre" sur France Culture.
J’y retrouve Catherine Tasca, aphone, et Nathalie Heinich. Les invités étant exténués, le débat est assez mou et un peu confus. A vrai dire, je suis trop crevé pour entrer dans le sujet qui me passe un peu par dessus la tête. Et puis les débats sur le Ministère de la Culture finissent par me raser ! En s’y prêtant, on entretient cette obsession nombriliste que 50 ans d’histoire du ministère ont fini par générer. L’intérêt qu’on doit marquer à l’action culturelle de l’Etat mérite mieux que ces variations un peu réthoriques.
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