Dans la matinée, je vais faire un petit marché à la ferme de Gally qui se situe sur une partie du domaine national de Versailles concédée à la ferme de Vauluceau, dirigée par les frères Dominique et Xavier Laureau. Ces « courses » me donnent l’occasion de faire le tour « périphérique » du domaine dont j’ai la charge, à l’aller par Saint Cyr, au retour par Rocquencourt. A l’extrémité du parc, au départ de la plaine de Villepreux, je constate une nouvelle fois le risque de dégradation de cette magnifique perspective qui s’offre aux visiteurs du château : constructions parasites, voie ferrée, voie départementale, zones à l’abandon transformées en décharges… Je compte sur la mobilisation des collectivités locales pour sauver cet espace, protégé au titre du classement au patrimoine de l’UNESCO du château et de son domaine. Dans l’après-midi, on me signale que des dizaines d’imprudents font du patin à glace sur le Grand canal alors que le dégel s’annonce. Denis Berthomier, Administrateur général, et Thierry Webley, Directeur de l’accueil et de la surveillance font intervenir nos agents pour appeler les promeneurs à la prudence. Le parc doit être évacué vers 17 heures, de façon anticipée.
Hier matin, j’ai demandé à Alain Baraton, Chef du service des jardins de Trianon, de veiller à ce que, le gel faisant, on veille à fournir de la nourriture à la faune du parc. Je pense aux cygnes et aux canards empêchés de trouver leur nourriture sur les plans d’eau, tous pris par le gel.
Silvia Roman, Chef du service des expositions vient me parler de la fin du démontage de jeff Koons. Lundi, tout sera fini. Les œuvres seront reparties chez leurs propriétaires ou, pour certaines, vers de nouvelles expositions. Hanging Heart part pour Moscou dans le cadre d’une exposition de la collection Pinault dont Caroline Bourgeois est la Commissaire. On se souvient de la belle exposition des œuvres vidéo et photographiques de la même grande collection privée que Caroline avait préparée pour le « Tri postal » de Lille (l’exposition Passage du temps 19 octobre 2007 – 6 janvier 2008). J’avais, alors que je dirigeais encore le Palazzo Grassi, favorisé cette exposition en hommage à la qualité remarquable des initiatives culturelles de la ville de Lille qui a su, depuis le programme « Lille, capitale culturelle de l’Europe » en 2004, se signaler comme l’une des métropoles européennes de la culture. Ce succès doit beaucoup à la conviction du Maire, Martine Aubry, et à la qualité de ses équipes, notamment celle qu’anime Didier Fusiller.
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