Des amis messins m’appellent pour me signaler, dans le Républicain Lorrain, un grand article sur l’engagement de Wendel en faveur du Centre Georges Pompidou-Metz et l’interview du Président du Directoire de ce groupe, Frédéric Lemoine. Wendel promet un mécénat pluriannuel et bienvenu en faveur de la nouvelle institution et bénéficiera d’ailleurs, de cette manière, des dispositions de la loi du 1er août 2003 sur le mécénat et les fondations. Que Wendel s’intéresse, à travers le rayonnement du Centre Georges Pompidou-Metz, à l’avenir de la Lorraine, n’est pas illégitime. La fortune de la famille Wendel doit beaucoup à cette région. L’infortune de ses activités traditionnelles l’auront également singulièrement blessée.
L’article du Républicain Lorrain évoque une éventuelle concurrence entre Ernest-Antoine Seillière et moi pour la présidence d’une société des amis du Centre Georges Pompidou-Metz ! Pour ma part, je ne suis demandeur de rien et, à plus forte raison, n’exige rien. La joie d’avoir été à l’origine de ce projet et l’avoir vu se réaliser grâce à l’engagement, d’abord de Jean-Marie Rausch, puis de ses successeurs, avec l’appui de toutes les collectivités locales,dont celui de la Région Lorraine dont j’ai été l’élu, me suffit. Si on me demandait de jouer un rôle significatif dans une future société des amis, je l’accepterais avec enthousiasme, cela va de soi, mais je ne voudrais pas gâcher la fête que doit être l’ouverture du Centre par une revendication agressive à l’égard de qui que ce soit. C’est à la concorde de toutes les parties qui se sont associées à ce projet à affirmer leur choix. Ce choix doit être serein, utile et confiant. Le Centre Georges Pompidou-Metz a été construit sur le site de l’amphithéâtre gallo-romain de Metz. Ce n’est pas pour autant qu’on a envie de s’y voir à nouveau affronter gladiateurs et animaux féroces… Que le Graoully (1) dompté par le premier évêque de Metz, Saint Clément, rentre dans son antre et que la paix règne dans les campagnes entre Moselle et Seille !
(1) Le Graoully est un dragon qui aurait ravagé les campagnes messines et qu’aurait dompté l’évêque Clément, comme le fit, à Arles, Sainte Marthe avec la Tarasque… Belles légendes encore !
L’article du Républicain Lorrain évoque une éventuelle concurrence entre Ernest-Antoine Seillière et moi pour la présidence d’une société des amis du Centre Georges Pompidou-Metz ! Pour ma part, je ne suis demandeur de rien et, à plus forte raison, n’exige rien. La joie d’avoir été à l’origine de ce projet et l’avoir vu se réaliser grâce à l’engagement, d’abord de Jean-Marie Rausch, puis de ses successeurs, avec l’appui de toutes les collectivités locales,dont celui de la Région Lorraine dont j’ai été l’élu, me suffit. Si on me demandait de jouer un rôle significatif dans une future société des amis, je l’accepterais avec enthousiasme, cela va de soi, mais je ne voudrais pas gâcher la fête que doit être l’ouverture du Centre par une revendication agressive à l’égard de qui que ce soit. C’est à la concorde de toutes les parties qui se sont associées à ce projet à affirmer leur choix. Ce choix doit être serein, utile et confiant. Le Centre Georges Pompidou-Metz a été construit sur le site de l’amphithéâtre gallo-romain de Metz. Ce n’est pas pour autant qu’on a envie de s’y voir à nouveau affronter gladiateurs et animaux féroces… Que le Graoully (1) dompté par le premier évêque de Metz, Saint Clément, rentre dans son antre et que la paix règne dans les campagnes entre Moselle et Seille !
(1) Le Graoully est un dragon qui aurait ravagé les campagnes messines et qu’aurait dompté l’évêque Clément, comme le fit, à Arles, Sainte Marthe avec la Tarasque… Belles légendes encore !
Bravo à vous pour avoir permis à Metz et à la Lorraine de se placer sur la voie du renouveau et de l'excellence avec ce projet magnifique. Peut-être y aura-t-il de la place pour des mécènes en plus des hommes de cultures. C'est bien la preuve que cette ouverture crée déjà l'événement...
Un messin exilé à Paris...
Rédigé par : thierry | 04 mai 2010 à 00:05
Thierry, merci pour cette appréciation
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 04 mai 2010 à 10:09