Interview de Frédéric Mitterrand dans le Journal du Dimanche à propos des nominations qui sollicitent son choix et donc sa responsabilité de ministre de la culture et de la communication. Immanquablement, une question sur Versailles et son président… Frédéric Mitterrand veut bien rappeler la qualité du bilan des trois années de mon premier mandat. Je lui en sais gré.
Le Ministre s’interroge sur ce que je voudrais pour la suite... Y a t-il un doute à ce sujet ? J'ai dit et redit ce à quoi j'aspirais : continuer à Versailles le travail entrepris.
Frédéric Mitterrand évoque une question de limite d’âge. Cette question ne me concernera qu'en 2011, quand j’aurai atteint l’âge de 65 ans, puisque je suis né le 2 octobre 1946. D’ici là, comme c’est devenu l’usage, je sollicite l’honneur de conclure ma vie professionnelle publique dans l’établissement que je dirige. C’est ce qui fut fait pour Serge Lemoine à Orsay, pour Jean-Noël Jeanneney à la Bibliothèque nationale de France ou encore Jean-Marie Cavada à Radio France et pour beaucoup d’autres chefs d’établissements également.
Le Ministre s’interroge sur ce que je voudrais pour la suite... Y a t-il un doute à ce sujet ? J'ai dit et redit ce à quoi j'aspirais : continuer à Versailles le travail entrepris.
Frédéric Mitterrand évoque une question de limite d’âge. Cette question ne me concernera qu'en 2011, quand j’aurai atteint l’âge de 65 ans, puisque je suis né le 2 octobre 1946. D’ici là, comme c’est devenu l’usage, je sollicite l’honneur de conclure ma vie professionnelle publique dans l’établissement que je dirige. C’est ce qui fut fait pour Serge Lemoine à Orsay, pour Jean-Noël Jeanneney à la Bibliothèque nationale de France ou encore Jean-Marie Cavada à Radio France et pour beaucoup d’autres chefs d’établissements également.
J’observe d’ailleurs avec amusement qu’un prétendant à Versailles qui a fait beaucoup parlé de lui, n’a que 9 mois de moins que moi. S’il était nommé pour me remplacer, il n’aurait que 25 mois de mandat à accomplir, soit moins d’un mandat complet !
Tout cela n’est-il pas bien surprenant ?
L'intérêt supérieur de l'Etablissement Public de Versailles est dans la nomination d'une personnalité qui puisse accomplir la totalité du mandat pour lequel il est nommé.
Ne doutons pas de cette évidence, et du bon sens du ministre en charge, pour choisir cette voie.
Rédigé par : Léonard | 26 avril 2010 à 23:54
Cher Monsieur,
Vous avez raison. Un emploi public n'appartient pas à ceux qui l'exercent. Au-delà de leur personne, il convient cependant de penser aussi au sort des institutions qui ont besoin de stabilité. Leur développement harmonieux ne s'accommode pas de changements trop fréquents et brutaux.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 04 mai 2010 à 10:13
Cher Leonard,
Vous avez raison. Il faut, par principe, faire confiance à la sagesse du ministre de la culture. Pour ma part, j'y ajouterai une totale confiance en sa bienveillance.
Il faut donner aux mandats confiés au responsables des établissements publics une durée suffisante pour qu'elle permette à un vrai travail, à un vrai projet de s'accomplir.
C'est la raison pour laquelle j'ai d'ailleurs demandé que les statuts de l'Établissement public de Versailles soient modifiés de façon à ce que, à l'avenir, les présidents y soient nommés pour un premier mandat de cinq ans, les mandats suivants se limitant, de façon classique, à trois ans.
Cinq ans, c'est une bonne mesure. Voilà justement pourquoi j'estime que le renouvellement de mon mandat permettant d'ajouter aux 36 mois déjà accomplis, les 16 mois de mandat que je pourrais exercer entre juin 2010 et octobre 2011 (mois de mes 65 ans), me ferait atteindre quasiment les cinq ans si souhaitables...
Bien à vous
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 04 mai 2010 à 10:21
Monsieur,
je constate, une fois de plus, que le personnel politique actuel français est fort mal conseillé. S' opposer au renouvellement de votre mandat serait une décision "inadéquat". La présidence du Château de Versailles requiert deux qualités dont vous n'êtes pas dépourvu: "avoir du Lion et du Renard"... outre vos compétences indubitables et la nécessité de poursuivre le travail que vous avez entrepris, je considère que la République vous doit effectivement cet "honneur".
Rédigé par : Sébastien de La Torpille | 15 mai 2010 à 18:43
Cher Sébastien,
En toutes choses il faut être doux comme une colombe et prudent comme un serpent...
Paroles d'Évangile.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 18 mai 2010 à 18:12
"Les hommes sont comme les statues, il faut les voir en place."
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
Rédigé par : Sébastien de La Torpille | 27 mai 2010 à 16:07
Merci, grâce au ciel, ils ne sont pas de marbre.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 31 mai 2010 à 19:48