Bruno Racine a été reconduit dans sa mission de président de la Bibliothèque nationale de France pour un nouveau mandat de trois ans. Je m’en réjouis. C’est une bonne chose pour la BNF qui n’aurait rien gagné à changer de président, trois ans à peine après que Bruno Racine y ait succédé à Jean-Noël Jeanneney. La mise en œuvre d’un projet et tout simplement d’un travail au bénéfice d’un établissement appelle une perspective suffisante dont le bon terme m’a toujours semblé devoir être le quinquennat de 5 ans… C’est cette disposition que j’ai fait introduire, en 2001, dans les statuts du Centre Georges Pompidou en stipulant que le président serait nommé pour 5 ans, les mandats suivants qui lui seraient confiés se limitant à 3 ans. La réforme en cours des statuts de l’Etablissement public de Versailles devrait reprendre cette disposition qu’on ferait bien de généraliser à tous les établissements du ministère de la Culture et de la Communication.
Bruno Racine aura dû attendre longtemps pour être fixé sur son sort puisque sa nomination n’est intervenue que 4 jours avant la fin de son mandat qui lui avait été confié le 28 mars 2007. Là aussi je recommanderais qu’on normalise les usages. Il serait décent que l’Etat, tuteur des établissements, prenne soin de les avertir de leur sort, qu’il soit favorable ou défavorable, trois mois au moins avant la fin des mandats dont ils disposent, de manière à leur permettre de disposer de leur vie, de leurs projets et d’éviter aux équipes qui les entourent de trop inutiles incertitudes. J’ajoute que cette bonne pratique permettrait au sortant et à l’entrant de travailler ensemble quelques mois et de lisser ainsi les conditions du passage de responsabilité de l’un à l’autre.
Bruno Racine aura dû attendre longtemps pour être fixé sur son sort puisque sa nomination n’est intervenue que 4 jours avant la fin de son mandat qui lui avait été confié le 28 mars 2007. Là aussi je recommanderais qu’on normalise les usages. Il serait décent que l’Etat, tuteur des établissements, prenne soin de les avertir de leur sort, qu’il soit favorable ou défavorable, trois mois au moins avant la fin des mandats dont ils disposent, de manière à leur permettre de disposer de leur vie, de leurs projets et d’éviter aux équipes qui les entourent de trop inutiles incertitudes. J’ajoute que cette bonne pratique permettrait au sortant et à l’entrant de travailler ensemble quelques mois et de lisser ainsi les conditions du passage de responsabilité de l’un à l’autre.
C'est en toute connaissance de cause que vous pouvez juger de la situation, malheureusement !!!!
Courage à vous et à votre équipe dans cette période d'attente !
MD Boivin
Rédigé par : MD Boivin | 30 mars 2010 à 11:55
MD Boivin,
Merci, l'équipe est formidable.
Bien cordialement
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 31 mars 2010 à 15:21
Ce blog est un havre de paix et d'intelligence, des promenades dans le parc de Versailles douloureusement frappé lors de la tempête, au passage par la Lorraine si chère au coeur de Jean-Jacques Aillagon, sans oublier la joie que je partage de voir Bruno Racine laisser les siennes s'inscrire encore d'avantage à la BNF.
C'est bien, c'est réconfortant pour l'esprit et pour l'âme.
Merci Jean-Jacques
Rédigé par : Danielle Mathieu-Bouillon | 22 avril 2010 à 18:28
Chère Danielle,
Merci pour ton message. Je suis heureux de voir que la belle tradition du "Brigadier" dont tu es la vigilante gardienne continue avec brio.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 04 mai 2010 à 10:23