Elle avait su incarner ce que doit être la Société des amis d’un musée, c’est-à-dire un affectueux complice, totalement indépendant mais toujours solidaire de l’institution qu’il soutient, ne s’instituant jamais en contrepouvoir en se parant d’une prétendue légitimité supérieure. C’est sans doute de son enracinement protestant qu’elle tenait ce sens exigeant du service. Ses obsèques seront célébrées ce 31 décembre au Temple de l’Annonciation à Paris.
Tout récemment, je suis allé au Musée du Palais de Tokyo pour y voir l’exposition Deadline, remarquable exposition qu’y présente Fabrice Hergott, conservateur et directeur de grande envergure, qui pourrait légitimement un jour prétendre exercer les fonctions de directeur du Musée national d’art moderne, le jour où Alfred Pacquement quittera ces fonctions qui je lui ai confiées en 2000 et qu’il devrait légitimement exercer jusqu’à l’âge de sa retraite, en 2013. Au MAMVP, Fabrice Hergott fait un travail remarquable, malgré des moyens de toute évidence chichement comptés par la municipalité parisienne, paradoxalement moins engagée en faveur de ses établissements culturels qu’elle ne l’était du temps de Jacques Chirac !
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