Shortcut
Dans la soirée, je remets, à la Cité de l’architecture et du patrimoine, les insignes de chevalier des Arts et des Lettres à Lionel Laval, alors que Jean-François Dubos, secrétaire général de Vivendi, confère à Christophe Pinguet, compagnon et associé de Lionel, les mêmes insignes. Tous deux dirigent l’agence de communication événementielle « Shortcut Events » qu’ils ont créée en 1996. Nos vies professionnelles se sont souvent croisées, de 1999 quand j’étais chargé de l’organisation du cinquantenaire de l’appel du 18 juin 1940, alors que Lionel travaillait encore pour l’agence « Travaux public », dirigée par Jean-Pascal Levy-Trumet, jusqu’à l’organisation, en 2007, pour Vinci de l’inauguration de la fin des travaux de restauration de la galerie des Glaces, en passant par la « panthéonisation » d’Alexandre Dumas, alors que j’étais ministre de la Culture et de la Communication ou l’accueil, en France, de la Flamme Olympique d’Albertville, en 1992 ou encore, en 2002, l’organisation du défilé d’adieu d’Yves Saint-Laurent au Centre Georges Pompidou. J’ai beaucoup d’estime pour Lionel et pour Christophe. Il ont réussi à devenir « leader » dans un secteur à la fois dynamique et fragile parce que tout particulièrement tributaire de la conjoncture économique. Ils sont inventifs et fiables, imaginatifs et précis, disponibles et rigoureux et toujours très amicaux.
Dijon
A Dijon, le rassemblement « social, écologique et démocrate », organisé par Vincent Peillon sur le thème de l’éducation a été phagocyté par la visite surprise de Ségolène Royal. Au-delà de la péripétie de cet incident, la question qui s’y est posée est bien de savoir sur quelle « martingale » s’organisera l’opposition à la majorité présidentielle qui, elle, s’est coagulée autour de l’UMP. Le rassemblement qu’illustrait l’initiative de Vincent Peillon est-elle une alternative à la vieille « union de la gauche » mitterrandienne, historiquement rendue nécessaire par la puissance électorale encore significative du Parti Communiste puis préservée, alors que cette puissance s’était effondrée, comme une pieuse habitude ? La question de l’orientation des alliances futures de l’opposition dépendra de beaucoup de paramètres dont, bien sûr, celui des modes de scrutin qui sortiront du processus de réforme des collectivités locales, encore que l’élection présidentielle demeurera, dans l’état actuel des choses, la pierre de touche de toute la vie politique française. D’autres considérations en détermineront l’orientation, et tout d’abord la capacité du Parti Socialiste de se doter d’un projet et d’une direction affermis, mais aussi de celle d’Europe-Ecologie de ne pas être tenté seulement par une aventure électorale qui ne consisterait qu’à damer le pion au Parti Socialiste, de celle encore du MODEM de s’ancrer dans une attitude claire d’opposition à la majorité actuelle alors même que son électorat vient traditionnellement de la droite, de celle enfin du Parti Communiste et de ses nombreuses chapelles de s’émanciper de la tentation gauchiste et de la répugnance de sa direction pour les alliances qui incluraient le « Centre ». Tout cela est bien « sportif ». Le sondage que publie aujourd’hui Libération montre la perplexité des français à ce sujet. Si 61 % d’entre eux approuvent l’initiative de Dijon (contre 21 %), 48 % pensent que la démarche n’est pas crédible (contre 35 % qui estiment qu’on peut en attendre quelque chose).
Dijon
A Dijon, le rassemblement « social, écologique et démocrate », organisé par Vincent Peillon sur le thème de l’éducation a été phagocyté par la visite surprise de Ségolène Royal. Au-delà de la péripétie de cet incident, la question qui s’y est posée est bien de savoir sur quelle « martingale » s’organisera l’opposition à la majorité présidentielle qui, elle, s’est coagulée autour de l’UMP. Le rassemblement qu’illustrait l’initiative de Vincent Peillon est-elle une alternative à la vieille « union de la gauche » mitterrandienne, historiquement rendue nécessaire par la puissance électorale encore significative du Parti Communiste puis préservée, alors que cette puissance s’était effondrée, comme une pieuse habitude ? La question de l’orientation des alliances futures de l’opposition dépendra de beaucoup de paramètres dont, bien sûr, celui des modes de scrutin qui sortiront du processus de réforme des collectivités locales, encore que l’élection présidentielle demeurera, dans l’état actuel des choses, la pierre de touche de toute la vie politique française. D’autres considérations en détermineront l’orientation, et tout d’abord la capacité du Parti Socialiste de se doter d’un projet et d’une direction affermis, mais aussi de celle d’Europe-Ecologie de ne pas être tenté seulement par une aventure électorale qui ne consisterait qu’à damer le pion au Parti Socialiste, de celle encore du MODEM de s’ancrer dans une attitude claire d’opposition à la majorité actuelle alors même que son électorat vient traditionnellement de la droite, de celle enfin du Parti Communiste et de ses nombreuses chapelles de s’émanciper de la tentation gauchiste et de la répugnance de sa direction pour les alliances qui incluraient le « Centre ». Tout cela est bien « sportif ». Le sondage que publie aujourd’hui Libération montre la perplexité des français à ce sujet. Si 61 % d’entre eux approuvent l’initiative de Dijon (contre 21 %), 48 % pensent que la démarche n’est pas crédible (contre 35 % qui estiment qu’on peut en attendre quelque chose).
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.