Michaël Jackson
La mort de Michaël Jackson bouleverse le monde. Partout on voit des fans organiser des Moonwalks géants rassemblant des foules. Dans un monde où s’exacerbent les particularismes, les icônes universelles, les émotions partagées traversent les continents et les cultures. C’est à la fois très superficiel et très profond. Radios, télévisions, journaux, Internet créent les conditions du fameux « village global ». Qu’est-ce qui l’emportera dans le monde de demain, le global ou le retour au local ? Voilà le grand balancier, pour reprendre l’expression de Stefan Zweig, qui parcourt l’histoire contemporaine et dont le mouvement anime les consciences.
Plougasnou
A Plougasnou pour régler, avec mon voisin, un (paisible) problème de bornage d’un chemin en copropriété. L’association « Primel-Trégastel, Amitiés », dont je suis adhérent, organise une démonstration de cerfs-volants dans les prairies qui couvrent l’isthme entre la pointe de Primel et le « continent ». Dans la soirée un verre, et même un casse-croûte, sont servis sur l’herbe. Les voisins sont venus dont Marylise Lebranchu. Le président de l’association est fier. Deux anciens ministres trinquent d’un verre de kir... Les gens sont heureux. On est ici totalement local, dans un local réinventé, celui d’un festival et non plus, celui traditionnel, des Fest-noz et pardons. Le culturel l’a emporté sur le cultuel.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.