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20 avril 2009

Commentaires

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Je relis vos propos sur Jean-Clair au sujet de l'exposition Jeff Koons à Versailles :

"Jean Clair est trop désespéré et trop engoncé dans sa science pour admettre que la culture puisse aussi être une fête, avec ce que cela implique de joie, d’éphémère et même de légèreté. Sait-il que seule la mort est solennelle, définitive et triste ?"
Il est certes vrai que Maurizio Cattelan, que vous envisagez d'inviter à Versailles, afin de tonifier nos regards et stimuler nos esprits (sic), nous donne de vraies raisons de croire que la culture est une fête, remplie de joie, d'éphémère et de légèreté... Entre un pape souffrant écrasé par une météorite, un Hitler à genoux et des enfants pendus aux branches d'un arbre, nous sommes dans la lumière !
(http://www.galerieperrotin.com/artiste-Maurizio_cattelan-5.html#)

Quand cessera cette mascarade ?

Salutations,

Le goût poussé à l'extrême de la provocation ne révèle jamais autre chose que la vacuité de celui qui s'y livre, et ceux qui s'en délectent à répétition ne font que révéler leur propre inanité.
Il y a certainement aujourd'hui des artistes de valeur dont on découvrira, peut-être trop tard, qu'ils ont créé une "œuvre", mais dont le malheur veut que le ton général d'une époque, perdant le sens des valeurs au profit de l'observation des cours de bourse, ne peut que méconnaître.
Ce serait pourtant un très beau rôle, digne de Versailles, que celui de promouvoir des talents de ce genre, plutôt que de voler au secours de provocations médiatiques aussi vaines...
Peut-être ne serait-il pas inutile non plus d'avoir un peu de respect pour tous ceux qui viennent des quatre coins du monde pour découvrir un modèle devenu universel et qui ne comprennent pas ce qui se passe en découvrant des aspirateurs dans le salon du grand couvert, un squelette en plastique sur le parterre d'eau, des tuyaux de jardin et des douchettes dépareillées dans les bassins du parterre du midi, et bientôt d'autres incongruités dans les jardins.

Cher Monsieur,
Jacques Callot a aussi représenté des enfants pendus à des arbres. Quand à Francis Bacon il n'a cessé de peindre des papes en train de hurler.
L'un et l'autre sont de grands artistes.

Cher Monsieur,
Je ne partage pas vous le savez votre point de vue, et devinant la force de vos préjugés, pense inutile d'essayer de vous convaincre.
Cordialement.

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