Dans la soirée, à l’Olympia, pour le récital de Christophe. C’est magnifique. La musique est somptueuse, l’animation scénique très réussie, le chanteur subtil et émouvant. A la fin du spectacle, dans les rappels, Les Marionnettes et Aline déchaînent l’enthousiasme d’un public où se tricotent les générations. C’est le miracle de la rencontre de la nostalgie et de la redécouverte.
J’ai invité Christophe pour un concert exceptionnel, le 15 juillet prochain, sur le bassin de Neptune. Il y succédera à Roberto Alagna. Beau programme, à la fois populaire et exigeant.
Dans la loge de Christophe, que je vais saluer à l’entracte, je croise Ange Leccia en train de faire des images. Je découvre le vrai compagnonnage artistique entre Christophe et Ange Leccia. C’est Ange à qui Suzanne Pagé avait consacré une belle exposition, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, en 1985, qui réalise toute les images qu’utilise Christophe pour ses spectacles.
Dans la matinée, j’avais reçu la chanteuse Camille qui rêve de chanter à Versailles. Elle visite le château et le parc, émerveillée. Nous discutons d’un possible concert l’an prochain, en février.
Juste avant, c’est avec le Père (Frère) Renaud Escande, dominicain, responsable des collections d’art et de philosophie des éditions du Cerf, que nous avons évoqué une publication commune sur les trônes comme siège symbolique de l’autorité. Nous examinons de quelle manière cette publication pourrait donner lieu à une exposition sur laquelle mon compatriote (lorrain) Jacques Charles-Gaffiot (qui a beaucoup travaillé sur Lunéville) a commencé à rassembler des idées et des propositions.
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