Ma fille Laure vient déjeuner avec moi pour me parler des premières impressions qu’elle retire de son nouveau travail et de quelques projets qu’elle caresse avec son ami Brice pour leur avenir. En sortant de notre déjeuner, j’appelle son frère, mon fils Thomas, pour prendre de ses nouvelles également.
Dans l’après-midi, réunion de mise au point sur les projets de l’Etablissement en matière de développement durable. Deux collaborateurs du château ont été chargés d’une mission de coordination, Jean-Manuel Alliot, chef du service des équipements techniques, et Gilles Bultez, chef du service des fontaines. Nous les retrouvons avec deux experts extérieurs, Lila Dida, ingénieure au Service National des Travaux et Thierry Clad, ingénieur au Ministère de la Défense qui seront chargés d’élaborer le bilan « Carbone »™ de l’Etablissement. Dans un établissement en charge de près de 800 hectares de parcs et jardins, de 250 000 mètres carrés, au moins, de planchers, de plusieurs hectares de toitures, recevant plusieurs millions de visiteurs par an…, toutes les questions relatives à la bonne gestion des ressources naturelles sont essentielles, tout comme celles visant à la modération des activités polluantes. Au cours des prochaines années, il est clair que les objectifs généraux du « Grenelle de l’Environnement » constitueront pour Versailles un élément essentiel de sa feuille de route, au même titre que les objectifs plus classiques déjà décrits dans le « Schéma directeur pour le Grand Versailles » : restaurer le monument, améliorer la sécurité et la sûreté des installations, proposer au public des conditions d’accueil plus confortables et plus respectueuses. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à présider personnellement cette réunion consacrée à un processus dont j’attends beaucoup d’effets, y compris économiques, et auxquels j’aimerais pouvoir attacher de nombreux partenaires, syndicats communaux et entreprises. Qu’on songe, par exemple, au caractère crucial de la question de l’approvisionnement du château en eau, tant pour l’alimentation de ses bassins et fontaines, que pour l’activité d’arrosage d’un aussi vaste domaine planté.
La grande perspective, © EPV / Christian Milet
Plusieurs journaux rendent compte de façon chaleureuse de la générosité de Lady Michelham à l’égard du château de Versailles. C’est justice. J’en suis heureux pour cette « dame de cœur » comme l’écrit si justement, dans Le Figaro, Bertrand de Saint-Vincent.
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