Dominique de Villepin
Dominique de Villepin m’appelle pour me parler d’un projet culturel auquel il marque son intérêt. Nous ne nous sommes pas parlé depuis 2004, mais, miracle de la civilité, notre conversation repart comme si nous nous étions quittés la veille « Ça va ? Oui. Et toi ? etc.»
La Petite Venise
Tony Mellili, gérant du « site château de Versailles » d’Eliance (La Petite Venise et le Grand Café d’Orléans) m’avertit par mail de l’organisation du 16 au 21 février, à la Petite Venise, d’une saison carnavalesque. La « Petite Venise » tient son nom de l’installation par Louis XIV, à la rencontre du jardin et du parc de Versailles, d’un atelier de construction de gondoles et autres embarcations pour le Grand Canal. Il fit, à cet effet, venir des ouvriers de Venise, sans doute débauchés des arsenaux de la Sérénissime pourtant jalouse de ses savoirs faire. L’enclos de La Petite Venise est plein de charme. Sa cour plantée de rosiers offre son charme et son ombre (en été) à la terrasse du restaurant éponyme.
Alain Lambert
Je laisse un message à Alain Lambert, qui affrontera dimanche le deuxième tour des élections cantonales dans l’Orne dont il préside le Conseil Général. Alain fut, comme ministre du Budget, mon collègue au Gouvernement. L’ordre protocolaire nous fit voisins à la table du Conseil des ministres. Quand une absence perturbait ce voisinage, nous en étions tristes. Au delà de ce voisinage, j’ai beaucoup apprécié ce collègue. C’est avec lui que j’ai donné corps à la loi sur le mécénat qui, sans l’appui convaincu et déterminé du ministre du Budget, n’aurait pu voir le jour. Nos directeurs de cabinet, Guillaume Cerutti à la Culture et Augustin de Romanet au Budget, également très liés, firent merveille s’agissant de la mettre en forme avec pertinence. Je dois ajouter que mon conseiller, Eric Garandeau, aujourd’hui conseiller au cabinet du Président de la République, porta ce projet avec détermination, compétence et doigté.
J’ai conservé avec Alain Lambert une relation amicale et complice. Je sais qu’il aurait aimé revenir à une responsabilité ministérielle, ne serait-ce que pour effacer la blessure que lui infligea son départ du Gouvernement en 2004. Bien que proche de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, il ne bénéficia pas de cette distinction. Sénateur de l’Orne, Président de ce département, on le dit intéressé par la tête de liste des régionales en Basse-Normandie. J’imagine cependant que d’autres candidats se pousseront à cette responsabilité dont on ne sait pas encore dans quel contexte institutionnel elle se placera puisqu’il est question que la « mission Balladur » propose un « emboîtage » des élections régionales et des cantonales… Le contexte politique sera, en tout cas tendu, comme pour toutes les élections de mi-mandat présidentiel, et cela d’autant plus que la droite « vient de loin » puisqu’à part l’Alsace et la Corse, toutes les régions sont passées à gauche en 2004. On peut difficilement faire plus mal (pour la droite) ou mieux (pour la gauche).
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