Je m’empare d’un immense paquet de cartes de vœux reçues ces derniers jours, en portant une attention toute particulière à celles de mes collègues du « réseau des résidences royales européennes ». Cette instance de concertation et de collaboration entre les anciennes résidences royales d’Europe est très utile. D’un bout à l’autre du continent, les mêmes questions d’entretien du patrimoine et d’accueil du public se posent. La mutualisation des solutions est extrêmement positive.
Un article paru dans le Monde de cet après-midi évoque des conséquences possibles de la crise économique sur le mécénat en faveur de l’art contemporain. Cette menace peut concerner toutes les actions en faveur des causes d’intérêt général, dont celles relatives au soutien du patrimoine. Pour le moment, l’intérêt que les entreprises et le particuliers portent à Versailles est intact, même si on pressent, pour des raisons qui tiennent plus à la pudeur qu’à l’incapacité économique, une certaine réserve. Je forme naturellement le vœu que, rapidement, les nuages se dissipent et que le courant de générosité dont bénéficie Versailles s’amplifie. C’est dans cet esprit que j’avais élaboré la loi sur le mécénat votée par le Parlement le 1er août 2003. Au cours de cet après-midi justement, plusieurs contacts précieux avec des mécènes ou des relais possibles. Pour Versailles, il est vital de ne jamais baisser les bras dans la recherche de partenaires.
Je retrouve en fin de journée Alain Seban, mon successeur au Centre Pompidou. Nous parlons de cette maison que j’ai aimée et à laquelle m’attache toujours mille liens de fidélité. A la fin de notre entretien, je pense à Claude Pompidou qui me fut une amie chère et un soutien efficace. Quelle grande dame !
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