Alain Corneau est mort. Je me souviens avec émotion de ce grand cinéaste que j’ai rencontré de façon plus personnelle au moment de la mort de Marie Trintignant, dont la mère, Nadine, était sa compagne.
Comment ne pas évoquer, dans sa large production, un film qui a su évoquer avec force le « Grand Siècle » et le Versailles de Louis XIV. Il s’agit, bien sûr, de « Tous les matins du monde » (1991) avec Gérard Depardieu dans le rôle de Marin Marais, mais aussi Michel Bouquet, Jean-Pierre Marielle et Guillaume Depardieu. Bien que la part de fiction du scenario, tiré d’un roman de Pascal Quignard, soit importante, Alain Corneau avait su faire un film plus juste que s’il s’était voulu seulement assujetti à une histoire totalement rigoureuse. C’est bien là la force d’une œuvre d’art que de savoir, de pouvoir atteindre à une vraissemblabilité plus convaincante que la vérité elle-même. Ce beau film devait beaucoup aussi à Jordi Savall, à ses conseils, à son amitié pour Alain Corneau. Jordi Savall se produira au château de Versailles le dimanche 16 janvier 2011 prochain dans les Suites d’orchestre de Jean-Philippe Rameau, « Les Indes galantes » (1735), « Dardanus » (1739) et « Zoroastre » (1749), à l’Opéra royal (www.chateauversailles-spectacle.fr).
Monsieur Jean-Jacques Aillagon,
Je ne vous écris pas pour vous critiquer mais je me pose cette question basique comme nous avons eu si souvent les occasions d'en parler de vive voix tous les deux:
Pourquoi Koons pourquoi Murakami?
Vous avez accompli votre mission puisque les entrées sont en hausse significative et disait l'ami d'Ormesson, vous avez fait venir au Musée du Château un nombre de plus en plus croissant de visiteurs qui tiennent à venir dire ensemble que ceci est de plus en plus rididule.
Toutefois, je vous connais et Jean aussi, et je vous ai toujours apprécié, car il appert que vous êtes un excellent serviteur de l'Etat.
Je me pose tout de même cette question qui va peut être vous paraître puérile: Pourquoi pas Gérard Di Maccio, voici un homme, un artiste qui peint depuis des dizaines d'années, qui attirent plus de 250 000 visiteurs au Japon car oui le Japon lui a construit un musée, et il n'a pas d'égal en notoriété au delà de nos frontières, à part Soulages, cet artiste visionnaire que j'ai connu en 1988 a fait l'objet d'expositions organisées par l'Ambassade de France au Japon, et Georges Matthieu disait de Di Maccio:" J'ai été impressionné par la puissance de sa technique, mais aussi par la couleur, c'est un cas suffisamment rare à notre époque si médiocre que j'avais envie de lui en faire part"Notre ex-Président dont nous partageons des valeurs communes écrivait" Je connaissais déjà le dynamysme des échanges culturels entre la France et le Japon" Avec la présentation pour la première fois, dans les années 1980 donc, de la fascinante oeuvre de Gérard Di Maccio, le public japonais a su reconnaître ce jeune artiste qui a su faire renaître un art longtemps oublié: l'art visionnaire.
Puisse cette exposition qui se situe hors espace et hors temps participer au renforcement de la longue amitié qui unit nos deux pays.....
Le paradoxe, c'est que plus de vingt ans après le français Di Maccio est une idôle mais dans notre pays nous préférons ne pas se préoccuper des nôtres... qui méritent tant.
Mon but n'est pas de vous vendre Di Maccio, je ne suis qu'un admirateur et j'ai écrit plusieurs articles, qui ont rejoint ces centaines de milliers sur lui.
sans aucune agressivité et par fraternité avec vous, je souhaiterai obtenir une réponse et je vous en remercie à l'avance: Pourquoi pas un jour Di Maccio à Versailles?
Sincères et respectueuses salutations
JEAN CLAUDE SANTIER
Secrétaire Général de la Presse Périodique-Rédacteur en Chef- Consultant France Télévision ex TV5 Monde avec Patrick Imhaus.
Rédigé par : SANTIER JEAN CLAUDE | 22 septembre 2010 à 18:42
>Jean-Claude Santier, Bonjour, merci de cette indication. Bien cordialement.
Rédigé par : Jean-Jacques Aillagon | 28 septembre 2010 à 12:14