Christian Boltanski
Avant son inauguration, je vais voir l’installation de Christian Boltanski au Grand Palais. Je me demande si cette vaste nef n’absorbe pas l’œuvre de façon excessive et, paradoxalement, malgré la rigueur que lui donne le froid effrayant qui y règne, ne l’expose pas au péril de l’anecdote. J’aime pourtant beaucoup le travail de Boltanski. On me dit que cette oeuvre est plus impressionante la nuit que le jour, sans doute parce qu'alors la perception du poids de l'architecture s'amenuise. Je reviendrai donc un soir.
Avant son inauguration, je vais voir l’installation de Christian Boltanski au Grand Palais. Je me demande si cette vaste nef n’absorbe pas l’œuvre de façon excessive et, paradoxalement, malgré la rigueur que lui donne le froid effrayant qui y règne, ne l’expose pas au péril de l’anecdote. J’aime pourtant beaucoup le travail de Boltanski. On me dit que cette oeuvre est plus impressionante la nuit que le jour, sans doute parce qu'alors la perception du poids de l'architecture s'amenuise. Je reviendrai donc un soir.
Dans le registre de cette production spéciale pour Monumenta, je ne cesse de marquer de la préférence pour l’installation que l’artiste fit, en 1994, pour l’église Saint-Eustache, à l’initiative du curé d’alors, le père Gérard Bénéteau, à l’occasion de la Semaine Sainte. La nef avait été vidée de son mobilier. L’artiste y avait étendu des centaines de vêtements mis à plat, les bras étendus, évoquant ainsi à la fois l’abandon et le sacrifice de Jésus auxquels ne cesse de renvoyer la liturgie de cette semaine qui précède Pâques et la repentance à laquelle elle invite les fidèles.
Laguna Nostra
Le dernier roman de Dominique Muller, Laguna Nostra, un
« roman policier », vient de paraître chez Robert Laffont. Dominique me l’offre avec sa dédicace au mystérieux Nicolas Ganjee-Quazal dont il conviendra de percer l’anagramme et un envoi autographe dont je cite ce passage « au fond (de la lagune, bien sûr) seule la fiction ne fait de mal à personne, et surtout pas à ceux qui y croient. Sans elle il n’y aurait pas de Venise, du moins pas celle du livre : que demander de plus ? ». Le titre du roman est Laguna nostra. Je me plonge dans cette lagune.
Laguna Nostra
Le dernier roman de Dominique Muller, Laguna Nostra, un
« roman policier », vient de paraître chez Robert Laffont. Dominique me l’offre avec sa dédicace au mystérieux Nicolas Ganjee-Quazal dont il conviendra de percer l’anagramme et un envoi autographe dont je cite ce passage « au fond (de la lagune, bien sûr) seule la fiction ne fait de mal à personne, et surtout pas à ceux qui y croient. Sans elle il n’y aurait pas de Venise, du moins pas celle du livre : que demander de plus ? ». Le titre du roman est Laguna nostra. Je me plonge dans cette lagune.
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