Marly
Bartabas m’avait fait part de son désir de connaître le parc de Marly. Je l’y amène. Avec Bruno Béranger, coordonnateur du site de Marly pour l'Etablissement public de Versailles, nous nous rendons aussitôt sur la terrasse de l’ancien château du Roi pour expliquer à Bartabas comment Marly se déployait symboliquement autour de ce « temple du soleil » aujourd’hui disparu. Devant les abreuvoirs, les bassins, la cicatrice topographique des anciennes cascades, il se met à rêver d’un spectacle qui mêlerait l’eau, la lumière, les chevaux, leurs cavaliers et la musique… Ça mérite sans doute d’être étudié. Je regrette de ne pas avoir vu le récent spectacle conçu par Bartabas pour le festival « Automne en Normandie » présenté dans la nef de l’abbatiale Saint-Ouen, à Rouen. On me dit que c’était somptueux.
Marly fut une merveille. Plusieurs œuvres de l’exposition Louis XIV, l’homme et le roi témoignent de cette splendeur à laquelle a été consacré le bel ouvrage de Vincent Maroteaux, Marly, l'autre palais du Soleil et un dossier de Versalia, revue que publie la Société des Amis de Versailles. Cette splendeur a disparu. En reste le fantôme. Même ce fantôme appelle des soins qui incombent désormais, nouvelle charge, à l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, dont les services élaborent aujourd’hui une programmation des travaux à faire : consolidation de murs et terrasses, reconstitution de la statuaire, abattage d’arbres malades, programme de nouvelles plantations, reconstitution d’allées, d’alignements et de perspectives disparus, enlèvement de plantations inopportunes qui altèrent la perception de la structure historique du site, etc. Encore un grand chantier en vue pour Versailles, avec des moyens, pour l’instant, insuffisants. En même temps que le domaine de Marly, l’Etat a transféré à l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, 1 agent contractuel, 6 agents titulaires et 150 000€ de crédits ! Pour l’instant, la seule contribution des collectivités locales à la bonne tenue de ce domaine consiste dans le programme de reconstitution d’un ensemble statuaire pris en charge par le syndicat intercommunal à vocations multiples des côteaux de Seine (Bougival, Carrières-sur-seine,Chatou, Croissy-sur-Seine, le Pecq, Le Port Marly, Louveciennes, Marly le Roi, Noisy le Roi) et celle de l’animation du musée de site qui se situe à l’entrée de la grille royale.
Moët-Hennessy
Dans la soirée, Moët-Hennessy, partenaire de l’exposition Louis XIV, l’homme et le roi reçoit ses invités au château de Versailles. Au programme : visite de l’exposition, visite des grands appartements, dîner à la galerie des Batailles. Parmi les 300 invités de Christophe Navarre, président-directeur général de Moët-Hennessy, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique Charles H. Rivkin et sa femme. Je les accueille devant la plaque apposée dans le pavillon Gabriel et qui rend hommage à John D. Rockefeller. Je rappelle ici cette « inscription » :
Bartabas m’avait fait part de son désir de connaître le parc de Marly. Je l’y amène. Avec Bruno Béranger, coordonnateur du site de Marly pour l'Etablissement public de Versailles, nous nous rendons aussitôt sur la terrasse de l’ancien château du Roi pour expliquer à Bartabas comment Marly se déployait symboliquement autour de ce « temple du soleil » aujourd’hui disparu. Devant les abreuvoirs, les bassins, la cicatrice topographique des anciennes cascades, il se met à rêver d’un spectacle qui mêlerait l’eau, la lumière, les chevaux, leurs cavaliers et la musique… Ça mérite sans doute d’être étudié. Je regrette de ne pas avoir vu le récent spectacle conçu par Bartabas pour le festival « Automne en Normandie » présenté dans la nef de l’abbatiale Saint-Ouen, à Rouen. On me dit que c’était somptueux.
Marly fut une merveille. Plusieurs œuvres de l’exposition Louis XIV, l’homme et le roi témoignent de cette splendeur à laquelle a été consacré le bel ouvrage de Vincent Maroteaux, Marly, l'autre palais du Soleil et un dossier de Versalia, revue que publie la Société des Amis de Versailles. Cette splendeur a disparu. En reste le fantôme. Même ce fantôme appelle des soins qui incombent désormais, nouvelle charge, à l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, dont les services élaborent aujourd’hui une programmation des travaux à faire : consolidation de murs et terrasses, reconstitution de la statuaire, abattage d’arbres malades, programme de nouvelles plantations, reconstitution d’allées, d’alignements et de perspectives disparus, enlèvement de plantations inopportunes qui altèrent la perception de la structure historique du site, etc. Encore un grand chantier en vue pour Versailles, avec des moyens, pour l’instant, insuffisants. En même temps que le domaine de Marly, l’Etat a transféré à l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, 1 agent contractuel, 6 agents titulaires et 150 000€ de crédits ! Pour l’instant, la seule contribution des collectivités locales à la bonne tenue de ce domaine consiste dans le programme de reconstitution d’un ensemble statuaire pris en charge par le syndicat intercommunal à vocations multiples des côteaux de Seine (Bougival, Carrières-sur-seine,Chatou, Croissy-sur-Seine, le Pecq, Le Port Marly, Louveciennes, Marly le Roi, Noisy le Roi) et celle de l’animation du musée de site qui se situe à l’entrée de la grille royale.
Moët-Hennessy
Dans la soirée, Moët-Hennessy, partenaire de l’exposition Louis XIV, l’homme et le roi reçoit ses invités au château de Versailles. Au programme : visite de l’exposition, visite des grands appartements, dîner à la galerie des Batailles. Parmi les 300 invités de Christophe Navarre, président-directeur général de Moët-Hennessy, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique Charles H. Rivkin et sa femme. Je les accueille devant la plaque apposée dans le pavillon Gabriel et qui rend hommage à John D. Rockefeller. Je rappelle ici cette « inscription » :
"Au lendemain de la guerre mondiale, un citoyen des Etats-Unis d'Amérique John D. Rockefeller a contribué par ses magnifiques libéralités à restaurer le Château et le parc de Versailles, les palais de Trianon et leurs jardins, la cathédrale de Reims, le Château de Fontainebleau. En inscrivant ici le nom de John D.Rockefeller Jr, le gouvernement de la République a voulu lui témoigner la gratitude du peuple français"
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