Corée - Véronique Cayla - Claude Lévi-Strauss

Corée

Nous signons, avec des partenaires coréens, un accord en vue de la présentation, à Séoul, en 2010, d’une exposition constituée d’une centaine d’œuvres, sur le thème des « Fastes de Versailles ». Elle sera présentée au « Séoul Arts Center ». Son commissariat est assuré par Bertrand Rondot et Juliette Trey, tous deux conservateurs au Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. En contrepartie de cette exposition, un mécène coréen consentira un don à l’Etablissement public de Versailles dont une partie substantielle sera affectée à un chantier de restauration d’un décor. En recevant M. Louis Hong, notre interlocuteur coréen que son activité conduit à d’incessants aller-retour entre Séoul et la France qu’il connaît bien y ayant fait ses études et dont il parle la langue impeccablement, je lui fais remarquer qu’il conviendra de bien accompagner l’exposition d’une présentation du cadre historique en confrontant, par exemple, les règnes des rois de France à ceux des empereurs de la Corée.

Véronique Cayla
Je déjeune avec Véronique Cayla, directrice générale du Centre national de la Cinématographie depuis 2005. Nous nous connaissons depuis longtemps. Elle avait participé au cabinet de Michel Guy et, après un détour dans l’éphémère Matin de Paris, elle avait rejoint la Ville de Paris pour y participer à la création de la Vidéothèque de Paris avec Pierre Emmanuel. Elle en fut la dynamique directrice générale jusqu’en 1992. Je lui succédais à la direction de cette originale institution qui s’appelle aujourd’hui Le Forum des Images, quand elle rejoignit Marin Karmitz.

Claude Lévi-Strauss
J’avais interrogé Laurent Lévi-Strauss, le fils de Claude, sur leurs racines versaillaises, il me répond aujourd’hui :

"Cher Jean-Jacques,

Merci de votre lettre qui me touche beaucoup dans ce moment difficile. Oui, mon arrière-grand-père était le rabbin de Versailles, mais c’était le père de ma grand-mère paternelle, Emma Lévy. Il existe à la campagne un portrait de lui fait par son gendre, Raymond Lévi-Strauss. Il était aussi le beau-père d’un autre peintre, plus connu, Henri Caro-Delvaille, et même d’un 3e : Roby (dont j’ai oublié le prénom). En dehors de cela, je ne crois pas qu’il reste grand chose comme souvenirs…
Bien à vous,
PS : il en est brièvement question aussi, je crois, dans Tristes Tropiques…".