Roberto Alagna
Roberto Alagna vient préparer le récital d’airs français qu’il donnera le 9 juillet prochain sur le Bassin de Neptune. Il sera accompagné par l’Orchestre de Paris, dirigé par Michel Plasson. Nous évoquons ensemble ce très grand chef français. C’est grâce à lui que j’ai, en grande partie, acquis l’amour de la musique, alors que j’habitais Toulouse et qu’il y dirigeait l’Orchestre du Capitole. L’ouverture de la Halle aux grains transformée en salle de concert, en 1975, lui avait permis de déployer, de façon très engagée et presque militante, un programme de grands concerts populaires. C’est à Toulouse que j’avais aussi découvert l’opéra, en accompagnant au Capitole une amie de mon père que nous appelions « la commissaire » (son mari était commissaire divisionnaire à Dijon…), ainsi que le piano, grâce au festival des Jacobins, la musique contemporaine, grâce à l’éphémère festival Messidor, l’orgue, en allant aux concerts organisés dans l’église Saint-Pierre des Chartreux et quelques autres dont Saint-Sernin, la richesse de l’offre discographique, grâce au Centre culturel de la rue Croix Baragnon dont je « tins » pendant deux étés la discothèque peu fréquentée, ce qui me donnait le loisir d’écouter moi-même beaucoup de musique. En 1968, j’épousais Marie-Françoise, dont l’arrière grand-père, Louis Deffès, avait été grand prix de Rome de musique en 1848 et qui reste, dans la mémoire toulousaine, comme l’auteur de « la Toulousaine » (O moun païs, O Toulouso, O Toulouso…)
A Creutzwald, mes seules expériences musicales s’étaient limitées à ma participation aux chorales scolaires (où je me souviens néanmoins avoir chanté Rameau) et à la possibilité de pouvoir écouter un disque classique de temps à autre, chez de généreux voisins, les Dub, qui me permettaient de m’installer chez eux, de choisir parmi leur petite collection de grands microsillons et de découvrir la musique. C’est ainsi que je me suis familiarisé avec la « Neuvième symphonie » de Beethoven, les « Quatre saisons » de Vivaldi et « le Messie » de Haendel… les grands classiques quoi !
La Guerre sans dentelles
A la galerie des Batailles, je retrouve Laurent Gervereau et Patrick Baïda, chef du département vidéo de la Ligue de l’enseignement qui réalise un documentaire sur l’exposition « La Guerre sans dentelles ». On m’interroge sur les raisons qui m’ont conduit à programmer cette exposition. Je souligne la nécessité, pour le château de Versailles, d’assumer cette part importante de son identité culturelle et patrimoniale qu’est le Musée d’histoire de France, ainsi que celle, impérative, de rendre ce musée plus compréhensible au public.
Elections européennes
La très faible participation est un incontestable signe de désenchantement.
Dans cet « entre deux », l’UMP et les Verts s’en sortent moins mal que d’autres. Dans la région Est, la coalition présidentielle aura 4 élus sur 9 et les Verts 2. Le Modem conduit par Jean-François Kahn n’en aura qu’un seul. Nathalie Griesbeck, la deuxième de la liste, qui brigua la Mairie de Metz contre Jean-Marie Rausch, ne reviendra donc à Strasbourg que grâce à la défection de sa tête de liste. Sa vanité qui est considérable a dû en souffrir mais elle s’en remettra, les vaniteux ayant, quand ils tiennent à le rester, une prodigieuse capacité de cicatrisation de leurs blessures d’amour-propre.
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