Xavier Veilhan au château de Versailles - Appel du 18 juin

Xavier Veilhan au château de Versailles

Point de presse à l’atelier de Xavier Veilhan pour la présentation de son exposition au château de Versailles, à partir du 13 septembre prochain, dans le cadre de l’édition 2009 de « Versailles Off ».
Le public sera accueilli, dans la cour d’honneur, par le « carrosse » qu’il a créé pour l’occasion. Comment ne pas penser à quelques épisodes « en carrosse » de l’histoire du château ? Au départ de Madame de Maintenon pour Saint-Cyr alors que Louis XIV agonisait, au convoi nocturne de la dépouille de Louis XV, mort de la petite vérole, de Versailles à Saint-Denis, au dernier voyage de Louis XVI, Marie-Antoinette et de leurs enfants de Versailles à Paris, le 6 octobre 1789 quand la foule des parisiens entendait faire revenir dans la capitale « le boulanger, la boulangère et le petit mitron »…

Appel du 18 juin

Il y a dix neuf ans déjà que j’organisais pour la Ville de Paris le cinquantenaire de l’appel du 18 juin et le centenaire du général De Gaulle, né en 1890. Sur la Place de la Concorde, nous avions dans la nuit du 17 au 18 fait érigé, coiffant l’obélisque, un poste de radio géant, qui toute la journée du 18 diffusa des musiques et des informations de cette année sombre de notre histoire. Le programme sonore avait été conçu par Jean-François Remonté, grand spécialiste de l’histoire des programmes de radio. Dans la soirée du 18 un spectacle était présenté sur la scène entre le Pont-Neuf et le Pont du Carousel. Je me souviens en avoir soumis tout le détail à un comité qui rassemblait tous les représentants de la face héroïque de cette histoire, l’institut Charles de Gaulle et la famille du Général, les anciens de la deuxième DB, l’ordre de la Libération et son chancelier, le général Simon, la résistance intérieure autour du colonel Rol-Tanguy et de André Tollet, président du comité parisien de Libération. Il avait fallu tenir compte de toutes les sensibilités et de toutes les susceptibilités mais je crois que chacun s’était retrouvé dans cette évocation scénique de notre histoire.