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25 janvier 2009

Commentaires

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Cher Monsieur,

Je ne puis que regretter que vous, à qui il arrive parfois de dire des choses très intelligentes ne soyez ici capable que des poncifs cathophobes les plus creux et les plus haineux.
De toute évidence, vous ne puisez ici votre inspiration que dans une animosité puissante à l'encontre de la religion catholique.
Le principe de réserve et la séparation de l'église et de l'état ne devrait-ils pas vous interdire de vous en prendre à la première religion de ce pays, surtout si c'est par voie de généralisations aussi ignares ?

Avez-vous pris la peine de vous informer des déclarations du Saint-Siège en matière d'environnement, de bioéthique ou de développement durable ? Elles sont de très loin en avance sur leur époque.
L'indigence de votre jugement sur le discours des Bernardins, l'un des textes les plus profonds de notre époque, est atterrante.
Faut-il en conclure que pour vous la pensée n'existe que lorsqu'elle est strass et paillettes, vantée par un attaché de presse une coupe de champagne à la main ?
Méditez donc ce mot du philosophe Gustave Thibon, qui semble en ce qui vous concerne d'une rare pertinence : "Etre dans le vent est une ambition de feuille morte."

Monsieur "Furgole",

Sans partager les convictions politiques de cet ancien ministre de la culture, je constate à la lecture de son blog, qu'il est bien un homme sensible au passé, d'une grande culture, et d'une certaine philosophie qui n'a rien à envier à la pauvre pensée d'un acariâtre oubliant les ravages du Saint-Siège sur la liberté de parole et surtout celle de vivre.
Alors cessez là ces diatribes d'une autre temps ou tenez votre propre blog.

Cordialement.

Matthieu Grand d'Esnon

Cher Monsieur "d'Esnon",

Permettez-moi de relever la superbe contradiction qui émaille vos propos.
Tout d'abord, vous vous posez fermement en défenseur de la liberté de parole.
Quelques mots plus loin, vous m'invitez fermement à ne plus m'exprimer ici.
Au nom de la liberté de parole sans doute ?

Pour ma part je ne regrette pas de vivre dans un Etat laïc libéré du Syllabus (http://lesbonstextes.ifastnet.com/pixsyllabus.htm) et de Quanta Cura (http://www.salve-regina.com/Magistere/PIE_IX_quanta_cura.htm), oeuvres majeures du pape Pie IX.

Réaffirmons et actualisons sans honte les idéaux des Lumières, face à la place que les médias incultes et démagogues redonnent aux obscurantistes de tout poil !

S'agissant des Lumières, n'est-ce pas ce bon Voltaire qui a dit : "Le peuple est à mi-chemin entre l'homme et la bête"?
A tout prendre, l'humanisme de Pie IX n'était pas si mal que cela.
Pour vraiment connaître Voltaire, et non la version soigneusement expurgée (genre "Oeuvres choisies de Lénine") qu'en donne l'Education nationale, je vous conseille l'oeuvre remarquable de Xavier Martin (Voltaire méconnu, Editions Dominique Martin Morin, 2005).
Fin connaisseur de la littérature des Lumières, l'auteur nous en fait découvrir les richesses contrastées.
Aussi, sur le même sujet, vous pourriez lire avec profit l'ouvrage du rabbin Jakob Talmon "Les Origines de la démocratie totalitaire" (Paris Calamnn-Levy 1966) qui montre combien les deux grands totalitarismes du 20e siècle trouvent leur source dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau, et en particulier dans le Contrat Social.

Imbéciles

Cher Monsieur Grand d'Esnon,

Merci de votre sympathique, mais péremptoire interjection.
On est toujours l'imbécile de quelqu'un.

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