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21 octobre 2011

Commentaires

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On ne peut qu'être d'accord avec votre propos.

Monsieur Aillagon,

Je rejoins vos propos sur la dignité et le respect dus à chaque homme mais aussi sur le refus de la violence sous toutes ses formes. Ainsi, je regrette comme vous que la dépouille de Khadafi ait été aussi exposée dans les médias ; je ne regrette nullement la mort d'un tyran !
Je m'étonne cependant de vos propos... Vous qui semblez tant attaché à la non violence et aux respects des droits fondamentaux des êtres humains, pourquoi avoir choisi de recevoir avec tant d'honneurs M. Khadafi à Versailles le 22 décembre 2007 et plus encore, l'avoir guidé vous-même ? En effet, les exactions particulièrement atroces et les atteintes aux droits de l'homme menées par M. Khadafi dans son pays depuis tant d'années étaient à votre connaissance. Pourquoi avoir donc choisi d'honorer un tel homme ? Pourquoi l'avoir laissé entacher ce lieu de culture si fort dans notre patrimoine historique et dans notre idéologie républicaine, qu'est Versailles ?
Plus encore, ma curiosité me pousse à vous demander quel était votre état d'esprit au moment où vous lui serriez la main, au moment où vous le guidiez dans Versailles, au moment où vous l'invitiez à tacher le livre d'or du château avec sa plume (cf http://www.dailymotion.com/video/x3tvv6_kadhafi-au-chateau-de-versailles_news) ?
Ne doutant nullement que l'homme de culture que vous êtes (votre bilan à Versailles le prouve) n'hésitera pas à m'éclaircir sur les agissements de l'homme d'état que vous fûtes, je vous adresse toutes mes salutations, dans l'attente de vous lire.

@Stéphane LEPOIL. Cher Monsieur, le Château de Versailles est un palais national. Quand la République y reçoit l’un de ses hôtes, il est tout à fait normal que ses représentants sur place, en l’occurrence, le président de l’établissement public et le préfet du département, les y accueillent selon les règles du protocole. Cela ne suppose aucune adhésion à la personne ou à l’action de celui ainsi accueilli.
Je pense qu’il y aurait une forme de lâche dérobade à déléguer ce genre de responsabilités à des collaborateurs parce que l’on ne voudrait pas soi-même les assumer.
Quant à ce que je j’ai pensé ! il est évident que je n’ai pas raccompagné mon visiteur avec une très haute idée de ce qu’il représentait. Cela n’enlève rien à ma répugnance à l’égard des conditions sauvage de sa mise à mort.
Cordialement,

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