Claude Levi-Strauss

 Claude Levi-Strauss est mort à près de 101 ans. Il avait passé une partie de son enfance à Versailles où son grand-père était rabbin et officiait dans la synagogue construite en 1886, grâce à la générosité de Mme Cécile Furtado-Heine. Cette synagogue s’élève toujours rue Albert Joly. C’est un édifice remarquable qui mériterait une protection au titre des monuments historiques. On la doit à l’architecte Alfred Aldrophe. Récemment, c’était au moment de la « fête des cabanes », j’y ai été reçu très amicalement par le consistoire présidé par M. Samuel Sandler et par l’actuel rabbin, M. Edmond Beldheb.
La lecture d’un article paru à l’occasion de la mort de Claude Levi-Strauss m’informe que son père aurait, lui, « travaillé au château ». Je demande à notre DRH de tenter de retrouver la trace de cette collaboration. Je ne manquerai pas de rendre compte du résultat de notre recherche qui semble devoir être difficile. Je tenterai d’obtenir plus directement quelques informations à ce sujet de Laurent, le fils du disparu, avec qui j’ai travaillé, à la fin des années 70, à l’Ecole nationale supérieure des Beaux Arts, sous la direction de Jean Musy. Après plusieurs responsabilités culturelles et administratives importantes, il a rejoint l’UNESCO pour y exercer des fonctions de direction à la division du patrimoine culturel. Je crois me souvenir qu’il était né à New York, au moment où son père, qui s’y était réfugié pendant la guerre, y était encore.