Yan Pei Ming
Depuis hier, Yan Pei Ming expose au Louvre cinq toiles en hommage à la vedette du musée, Mona Lisa. Est-il besoin de préciser que j’apprécie ce parti pris d’Henri Loyrette de mettre en résonance les chefs d’œuvre dont son musée à la garde avec les productions des meilleurs des artistes d’aujourd’hui.
Yan Pei Ming mérite cette invitation. Cet artiste chinois a fait de la France un choix authentique et singulier puisqu’il travaille et vit à Dijon où, depuis longtemps, un intense compagnonnage l’associe au Consortium, centre d’art à Dijon de Xavier Douroux, Franck Gautherot et Eric Troncy. On n’a pas encore suffisamment mesuré quel travail remarquable avait été conduit par le Consortium, travail de résidences d’artistes, de commandes, à travers notamment le programme des « nouveaux commanditaires », de constitution d’une collection que le Consortium se propose désormais de donner au Musée des Beaux Arts, de présentation d’expositions pertinentes et souvent innovatrices. L’obsession de Paris a fait perdre de vue la place que des institutions « en région », comme celle-là, avaient prises sur la scène culturelle nationale. Le Consortium a découvert Yan Pei Ming. C’est le Louvre qui le consacre.
En savoir plus : Yan Pei Ming sur le site de France 3 (Culturebox)
Place d’Armes
Nouvelle réunion de concertation avec la Ville de Versailles sur la Place d’armes. Denis Berthomier, Administrateur général de l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, et Alain Fauveau, Directeur général des services de la commune de Versailles, évoquent les possibles formules de partenariat entre le château, à qui la Place d’armes est désormais remise en dotation, et la Ville de Versailles qui y exploite une activité de parcage. J’ai, il y a quelques jours, indiqué au Maire, François de Mazières, que mon objectif principal était la requalification de cet espace plongé depuis trop longtemps dans un état de quasi déshérence, flatteuse ni pour le château ni pour la Ville. François de Mazières marque dans cette affaire une véritable volonté de sortir d’une situation inutilement bloquée. Il convient que la Ville tirant une ressource substantielle de l’exploitation de cet espace, veille à ce qu’une partie en soit affectée à sa requalification. J’ai bon espoir que l’établissement public et la Ville sachent trouver une solution équilibrée, équitable et efficace. Je sais, en tout cas, que le maire partage avec moi le désir sincère qu’on y parvienne rapidement. Ce sera pour l’avenir de la bonne relation entre la Ville et le château, un atout très significatif et, peut-être même, le point de départ d’une nouvelle manière de refonder une relation qui fut parfois embrouillée et tendue.
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