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17 janvier 2009

Commentaires

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Ah cette fameuse vigne de la ferme du hameau !

Un journaliste s'en était étonné, et s'était vu reprendre de volée par Mme Albanel qui lui avait déclaré que jamais rien ne se faisait à Versailles qui n'ait au préalable l'assentiment des gens compétents. C'est assez précisément au moment où Versalia indiquait dans un article signé d'Annick Heitzmann qu'il n'y avait jamais eu de vigne à Trianon (N° 9, page 1223).

Par ailleurs je souris encore des propos très médiatiques tenus lors de la première vendange de septembre dont le Figaro reproduisait la teneur et qui annonçaient une "vendange tardive donnant un vin très féminin, très agréable à boire avec des glaçons". Difficile d'être plus ridicule en aussi peu de mots. Peut-on en attendre davantage d'une opération de pur marketing rebaptisant d'un nom aguicheur qui n'a aucune existence historique, le hameau de la reine dans lequel tout ce qui peut se voir aujourd'hui ne remonte pas plus loin que le XXe siècle?

Enterrer la départementale 10 n'est certainement pas impossible ! Il est seulement dommage que le coût d'une telle opération soit absolument dissuasif. Encore que... Des mécènes intelligents, cela doit bien exister aussi...

Bonjour, Je ne sais pas si c'est mauvais pour les arbres, mais les quinconces de Trianon sont littéralement infestés de ces insectes rouges et noirs appelés "gendarmes" (Pyrrhocoris apterus)

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1e/Pyrrhocoris_apterus1.jpg

Monsieur,
Ce que j’ai écrit au sujet de la vigne de Trianon, le samedi 17 janvier 2009, suscite votre réaction. Dois-je préciser que je ne me suis pas prononcé sur le caractère historique de la vigne ni sur celui d’une activité de production de vin à Versailles ? Rien ne dispose d’ailleurs Versailles à cette activité, ni la nature des sols, ni leur relief, ni le climat… A mes yeux la vigne est un élément charmant de cette campagne rêvée du Hameau de la Reine où rien ne manque, ni les étables, ni une laiterie. Quand cette vigne produit du raisin, autant le vinifier, sans prétendre – j’en conviens – produire le « vin de Marie-Antoinette ». Je vous inviterai à en boire un verre sans vous garantir que ça vaudra un Chassagne-Montrachet !

Bonjour,

Felicitation pour votre blog qui nous donne un rayon de soleil par ses temps maussade. Je voudrais juste reagir sur le fait que vous citiez M Baraton comme un modele de devellopement durable. Ne serait ce pas ces services qui font appel à des taupiers professionels pour pieger ses pauvres animaux aux explosifs. De plus l'ensemble des allées et massifs du parc de trianon ne sont t'il pas traitées chimiquement par une societe privé. Es ce compatible avec une vigne et des abeilles sentinelle de l'environement.

Encore bravo pour votre style incisif et novateur à diriger versailles

Bonjour,

Il n'était pas utile de préciser que vous n'étiez pas du tout en cause dans cette "affaire" de vigne, et il n'entrait pas dans mes intentions de laisser penser que vous auriez pu l'être. C'est plus clair maintenant, et vous avez trouvé le mot exact pour qualifier la chose: "charmant".

Charmant, c'est-à-dire futile dans le meilleur des cas, et si on veut aller plus loin dans l'étymologie, trompeur et mensonger...

Si j'ai relevé cette péripétie, c'est qu'elle m'a semblé symptomatique d'une dérive insidieuse qui conduit à n'agir que dans le but d'une occupation des médias destinée à capter des parts de marché. On en vient à ne penser que le court terme, dans le seul but de séduire ou de provoquer, de "faire des coups"...

Puisque vous avez le privilège de pouvoir parcourir quotidiennement les jardins, un privilège que je possède également, mais comme simple promeneur, vous ne pouvez pas ne pas avoir constaté l'état inqualifiable des sols tout autour du bassin d'Apollon. On pourrait presque penser à une piste d'essais pour 4x4: énormes plaques de bitume disjointes et découpées par endroits au carré et jamais rapiécées, flaques quasi permanentes, plaques de béton dépassant du niveau environnant, etc.

Or il s'agit du lieu le plus fréquenté du parc, celui vers lequel convergent tous les touristes qui risquent à tout instant une foulure ou la chute lorsqu'ils désirent enjamber une flaque persistante... Une image peu flatteuse du prestige censé attaché au nom de Versailles et un mépris, dévenu évident avec le temps, de la sécurité des promeneurs.

Qu'il soit clair pour tout le monde que je ne vous pense responsable en rien de cet état actuel que vous devez constater. La question que je vous pose est celle-ci: avez-vous le pouvoir et la volonté de mettre fin à cette situation?

Ou bien, allez vous tout bonnement vous inscrire dans la longue liste de ceux qui n'ont rien fait?

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